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Channel: Société Française de Neurochirurgie
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Le collège

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Bureau :
Membres titulaires (12)
- Directeur : J.J. Moreau.
- Président de la SFNC : J.P. N'Guyen.
- Secrétaire de la SFNC : G. Brassier.
- Chargé des jeunes neurochirurgiens au sein de la SFNC et secrétaire du collège : P. Kehrli.
- 7 coordonnateurs inter régionaux : F. Segnarbieux, P. Rousseaux, E. Gay, P. Toussaint, B. Devaux, P. Menei, H. Loiseau.
- Président de la sous section du CNU : J. Lagarrigue.

Chargés de mission :
- Représentant l'UEMS : E. Emery.
- Représentants des étudiants : A. Durand, R. Carron, M. Baroncini.
- Chargés de la FMC : M. Kalamarides.
- Chargé de l'EPP : F. Proust.
- Représentants DEA national des sciences chirurgicales : P. Decq.
- Représentant les CCA : J.C. Sol.
- Chargé 2ème cycle : E. Cuny.
- Chargé des TCS : F. Caire.
- Bibliographie en ligne et TIC : E. Mireau.

Liste des coordinateurs :

-Inter-région Sud Ouest :
Coordinateur : H. LOISEAU
Coordinateurs régionaux : Limoges : J.J. MOREAU, Toulouse : F.E. ROUX, Clermont-Ferrand : B. IRTHUM, Bordeaux : H. LOISEAU.

-Inter-région Sud Est :
Coordinateur : F. SEGNARBIEUX
Coordinateurs régionaux : Marseille : B. ALLIEZ, Nice : P. PAQUIS, Montpellier : F. SEGNARBIEUX.

-Inter-région Ile de France - Paris :
Coordinateur : B. DEVAUX.

-Inter-région Ouest :
Coordinateur : P. MENEI.
Coordinateurs régionaux : Nantes : Y. LAJAT, Rennes : Y.GUEGAN, Poitiers : F. LAPIERRE, Brest : G. BESSON, Angers : P. MENEI, Tours : M. JAN.

-Inter-région Est :
Coordinateur : P. ROUSSEAUX
Coordinateurs régionaux : Reims : P. ROUSSEAUX, Strasbourg : D. MAITROT, Nancy : J. AUQUE, Besançon : A. CZORNY, Dijon : J.L. SAUTREAUX.

-Inter-région Nord :
Coordinateur : P. TOUSSAINT
Coordinateurs régionaux : Lille : J.P. LEJEUNE, Amiens : P. TOUSSAINT, Rouen : P. FREGER, Caen : J.M. DERLON.

-Inter-région Rhône Alpes :
Coordinateur : E. GAY
Coordinateurs régionaux :Saint Etienne : J. BRUNON, Lyon : M. GUENOT, Grenoble : E. GAY.


Partenaire du Collège :

Codman

Les projets Pédagogique :

Organisation de l'enseignement de la Neurochirurgie en France, rapport d'un préceptorat en pédagogie médicale. Montréal, mars - mai 2000
Campus numérique

Les statuts

Directeur du Collège des Enseignants

En accord avec l'article 1 de ses statuts, la Société Française de Neurochirurgie a pour l'un de ses objets d'assurer la définition, la promotion et l'harmonisation à l'échelon national de l'enseignement de la neurochirurgie dispensé aux français et étrangers en formation, en accord avec les textes législatifs en vigueur. Pour accomplir cet objet, un Directeur du Collège des Enseignants est élu en assemblée générale parmi les membres enseignants titulaires de la Société, pour une durée de 4 ans, en plus des membres élus du Conseil Scientifique et Administratif de la Société (CSA). Il ne peut se représenter avant 4 années révolues à la fin de son mandat. Le Directeur du Collège participe aux réunions du CSA avec une voix délibérative.
Bureau du Collège
Le bureau du Collège des Enseignants se réunit chaque fois qu'il est convoqué par le Directeur du Collège, au minimum une fois par an. Il est tenu un compte-rendu des séances. Ses décisions sont ratifiées au cours des assemblées générales de la Société Française de Neurochirurgie. La composition du bureau du collège est la suivante :

- Le directeur du collège des enseignants
- Le président de la sous-section " Neurochirurgie" du Conseil National des Universités (CNU) ou son représentant
- Les coordonnateurs de l'enseignement de la neurochirurgie dans les sept interrégions créées par le décret du 9 juillet 1984, respectivement Paris-Ile de France, Nord-Ouest, Nord-Est, Ouest, Rhône-Alpes, Sud, Sud-Ouest.
- Le Président de la Société Française de Neurochirurgie
- Le Secrétaire général de la Société Française de Neurochirurgie
- Le « chargé des jeunes neurochirurgiens » de la Société Française de Neurochirurgie, avec une voix consultative. Principe du Tutorat Les neurochirurgiens en formation français et étrangers choisissent un Tuteur de formation parmi les membres titulaires de la Société Française de Neurochirurgie. Ce choix doit recueillir l'aval du coordonnateur régional du candidat. Catalogue opératoire Les neurochirurgiens en formation tiennent un catalogue opératoire permettant de recueillir leur activité opératoire. Des informations chiffrées concernant le nombre et le type d'interventions à réaliser durant leur formation sont données à titre indicatif.

Formation pédagogique

cf : Pôle formation continue/Pédagogie


Programme & Interventions

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Mercredi 7 mars

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14h00-19h00 Réunion du bureau de la Société Française de Neuro Chirurgie

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Dîner

Jeudi 8 mars

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8h00 Ouverture des inscriptions

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8h45 - 9h30 Ouverture du congrès

Société Française de Neurochirurgie Pédiatrique

9h30 - 11h00 Table Ronde : L'épilepsie temporale (Modérateurs : P. KEHRLI - M. LONJON)

-Bilan et planning préchirurgical
-Résultats du traitement chirurgica - A. Olivierl
-Spécificités pédiatriques : extension de la résection - O. Delalande
-Résultats d'une série sans SEEG - P. Coubes

11h00 - 11h30 Pause café - Visite des stands

11h30 - 12h45 Communications libres

Pause Déjeuner

Société Francophone de Neurochirurgie du Rachis

14h00 - 15h30 Table Ronde : Les prothèses de disque cervicales (Modérateur R. ASSAKER)
-Dégénérescence cervicale : histoire naturelle R. ASSAKER - G. LOT
-Dégénérescence du segment adjacent après fusion E. EMERY - G. MATGE
-Intérêt de la prothèse cervicale dans la préservation du segment adjacent S. LITRICO
-Expérience de la prothèse MOBI-C© T. DUFOUR
-Expérience de la prothèse de BRYAN© A. JODAITIS
-Expérience de la prothèse DISCOCERV© G. PERRIN
- Table ronde et discussion

15h30 - 16h30 Communications libres

16h30 - 17h00 Pause café - Visite des stands

17h00 - 18h15 Table ronde : La cimentoplastie en traumatologie rachidienne (Modérateur G. MATGE)
- Classification des fractures dorso-lombaires JL. GODARD
- Technique et indications des kyphoplasties G. MATGE
- Kyphoplasties au ciment hydroxyapatite PH. OTTEN
- Table ronde et discussion

18h30 - 19h30 Conférence culturelle : L'école de Nice

Soirée Cabaret

Vendredi 9 mars

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Collège National des Enseignants de Neurochirurgie

8h30 - 10h30 Table Ronde : sujet à définir

(Modérateur G. BRASSIER)

10h30 - 11h00 Pause café - Visite des stands

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11h00 - 12h45 Assemblé Générale de la Société Française de Neuro Chirurgie

Pause déjeuner

Club Français de Stéréotaxie et de Neurochirurgie Fonctionnelle

14h00 - 16h30 Table Ronde : Traitement chirurgical des douleurs de l'extrémité céphalique

(Modérateur Y. LAZORTHES)
-Classification A. DONNET
-Traitement des algies vasculaires de la face par stimulation hypothalamique D. FONTAINE
-Névralgies trigéminées : traitement par ballonnet ou par thermocoagulation S. BLOND
-Névralgies trigéminées et glosso-pharyngiennes : décompression microchirurgicale M. SINDOU
-Traitement des névralgies trigéminées par Gamma-Knife J. REGIS
-Traitement des douleurs neuropathiques faciales par stimulation corticale JP. NGUYEN
-Traitement des céphalées postérieures et cervicalgies chroniques
par stimulation des nerfs grands occipitaux M. LANTERI-MINE
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- Table ronde et discussion

16h30 - 17h00 Pause café - Visite des stands

17h00 - 18h30 Communications libres

Dîner de gala

Samedi 10 mars

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Club de Neuro-oncologie

8h30 - 10h00 Table Ronde : Biologie des gliomes : concepts données fondamentales et applications en pratique clinique (Modérateur Y. GUEGAN)
-Concepts biologiques et techniques appliqués aux tumeurs cérébrales R. HOULGOTTE
-Application des données de la biologie moléculaire à la thérapeutique K. HUONG XUAN
-Facteurs pronostiques biologiques des gliomes : mythe ou réalité ? D. FONTAINE
-Facteurs angiogéniques des gliomes : application pratique PH. METELLUS
- Table ronde et discussion

10h00 - 10h30 Pause café - Visite des stands

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10h30 - 12h45 Communications libres

Pause déjeuner

Association Française des Neurochirurgiens Libéraux

14h00 - 17h00 programme à définir {{}}

17h00 Clôture du congrès

La neurochirurgie en« Pôle position »

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Depuis l'an 2000, le CHU de Nantes a institué la gestion hospitalière par pôles. A l'heure où chaque établissement va connaître cette modification fonctionnelle, il m'a semblé opportun de vous faire part de l'expérience Nantaise et, s'agissant d'un éditorial qui n'engage que son auteur, de vous faire part aussi de mon sentiment sur ce sujet.

Initialement, les pôles ont été instaurés en pleine période de budget global. Le pilotage de l'établissement se heurtait au nombre important des services et l'on imagine bien la difficulté de faire une synthèse sur un problème général après audition de 70 à 80 chefs de service. L'obsession de la dépense médicale hospitalière, sans doute justifiée, incita aussi les instances à proposer une gestion de proximité, terme ambigu, signifiant une forme de décentralisation de la gestion financière en y impliquant les médecins. Parmi eux en effet, rares étaient ceux que la gestion captivait. Les responsables de la CME avaient en quelque sorte ce « privilège » et guidaient les confrères en fonction des besoins.

L'idée première du pôle est généreuse : la gestion par regroupement de disciplines a du sens. Elle permet de définir une stratégie commune à plusieurs services, d'optimiser la mise en commun de moyens techniques, de définir des priorités. Globalement, l'esprit est de donner aux hommes de terrain, c'est à dire nous, la possibilité de choisir en commun, d'établir des stratégies claires avec des priorités acceptées en concertation. On peut aussi penser que l'administration a dans un premier temps pensé que l'implication quotidienne d'un groupe de médecins dans les dépenses permettrait de régulariser ces dernières de façon plus optimale.

Enfin, et ce n'est pas mince, ce travail en pôles doit permettre un rapprochement entre les hommes, plus groupés et unis pour contribuer à l'augmentation de l'activité, le développement des techniques, le choix du recrutement des nouveaux confrères, une plus égale répartition, variable en fonction des besoins, du personnel paramédical appeléà travailler le cas échéant dans plusieurs services d'un même pôle.

Vaste programme dont l'esprit ou plutôt la lettre promet de donner un pouvoir aux médecins sur les choix stratégiques, étant bien entendu que la dynamique d'un établissement est avant tout le reflet du travail de son corps médical.

Pour qu'un pôle réussisse, il faut des ingrédients incontournables. Le découpage d'abord doit tenir compte de plusieurs critères : unité de lieu, condition sine qua non au plan fonctionnel, convergence fonctionnelle des membres du pôle au mieux constitué selon les filières de soins, entente minimale pré requise entre les médecins. Si le pôle est un mariage de raison, le divorce est annoncé. La clé ou l'une des clés fondamentales c'est le directeur du pôle. Ce confrère doit faire preuve d'un esprit de synthèse au dessus de la mêlée, doit être à l'écoute et avoir le sens de l'organisation. Il doit aussi se préparer à réduire un peu ses activités puisque la plupart des collègues que j'ai pu interroger m'ont dit passer un cinquième de leur temps pour la gestion du pôle soit un jour par semaine. Il faut veiller à l'équité des pôles et les petites structures doivent être écoutées au même titre que les services plus puissants ce qui est un sujet difficile et délicat. Le directeur de pôle doit être élu par ses pairs. La limitation des mandats est sûrement, comme en politique, un garde fou non négligeable, mais quand on tient un bon directeur de pôle faut -il se laisser brider par les textes ? Il faut enfin que chaque chef de service soit assidu aux réunions du comité médical du pôle, au moins.

Quels effets positifs peut-on espérer d'une telle organisation ? Une stratégie plus lisible et claire pour tous, une gestion optimisée des personnels paramédicaux avec flexibilité de l'emploi , au sein des différents services, un choix convenu des postes médicaux avec un calendrier accepté par tous.

Qu'en est-il ? Le problème majeur auquel nous nous attendions tous ne s'est pas fait attendre. Que devient le chef de service ? Les polistes vous diront que rien n'est changé, qu'il est le maître d'œuvre en matière de soins, d'enseignement, etc. Le problème est qu'il ne peut en pratique rien faire sans l'accord de son directeur de pôle qui cosigne les moindres bons de commande pour être terre à terre, mais c'est ainsi. Si l'accord est effectif avec son directeur de pôle le chef de service voit cependant s'établir de plus en plus une hiérarchie très pyramidale absolument parallèle au corps médical : celle instaurée par les cadres infirmiers, renforcés par la structure polaire. Jadis cette filière était réservée à des femmes (le plus souvent) de terrain, connaissant les pathologies, les patients et leur familles, les soins... Si le médecin, fut-il gradé, reste un acteur de terrain, les cadres infirmiers et particulièrement supérieurs ne sont que des administrateurs ayant perdu le sens des réalités quotidiennes ne sachant plus ce qu'est un patient alors qu'ils dirigent les soins (!), s'exprimant dans un langage hermétique qu'eux seuls, peut-être, comprennent, nourrissant à l'égard de la communauté médicale un sentiment« ambigu » pour rester correct, ayant un pouvoir absolu sur le personnel paramédical, et étant très proche de l'administration hospitalière et pour cause ! Un des grands problèmes est que dès lors le chef de service comme le chef de pôle n'ont qu'un pouvoir théorique sur la gestion du personnel paramédical. Or les infirmières, AS et ASH, ces collaborateurs qui travaillent à nos côtés, restent attachées à leur médecin de proximité dont le manque de pouvoir finira par les décevoir. On est aussi frappé dans une période de pénurie de voir se multiplier les cadres. Bientôt dans leur tribu, il y aura plus de chefs que d'indiens.... c'est inquiétant !

Concernant la répartition du gâteau dans chaque pôle, les grandes part reviennent aux grandes structures, et les plus écoutés restent les mêmes : les collègues influents sur des critères historiques ou sur valeur réelle. Quoiqu'il en soit, la direction du CHU doit jouer son rôle et avoir un interlocuteur sinon unique du moins principal : le directeur de pôle, porteur du souhait collectif. Des exemples Nantais de partialité directoriale ont fait capoter des pôles pourtant dirigés par des collègues altruistes et compétents au bénéfice de certains chefs de service si influents qu'ils ignorent toujours ce que pôle veut dire, sans perdre pour eux le seul qui les intéresse : leur Nord !

La pénurie du personnel paramédical pouvait l'espérait-on bénéficier de cette structure commune, élastique. Cette opération ne fonctionne pas mal si le pôle est tout entier sur le même site. Et encore faut -il que les cadres fonctionnent en symbiose et de façon harmonieuse. Pour les services appartenant à un pôle, mais exilés sur un autre site, le pôle n'est qu'une illusion, et eux qu'un pseudopode d'illusion.

Concernant la répartition des postes de titulaires médicaux le pôle, symbole de l'unité médicale tombe bien bas dans mon esprit. Il aura permis aux neurologues nantais, sans doute plus habiles que nous, de détourner à leur profit un poste de PUPH de Neurochirurgie. Qu'importe pourrait -on dire, ce poste reste dans notre nouvelle famillemais la pilule reste dure à avaler et les rapports auraient pu tourner au froid...polaire !

Pourtant le pôle doit permettre d'optimiser certaines activités telles l'hospitalisation de jour, d'optimiser la productivité des soins et la T2A devrait permettre dans cette structure de valoriser les activités. Cotons bien nos actes sans oublier la co-morbidité.

Au total, les pôles sont sans doute partis d'une idée généreuse permettant de faire face à une pénurie chronique et à une augmentation du coût de la médecine liée pour une part au développement des techniques. Certains pôles semblent fonctionner correctement : ils sont sur un même site, constitués de services assez égalitaires, dirigés par des chefs de service non ennemis ayant élu un directeur de pôle consensuel. D'autres ont explosés pour des causes humaines et géographiques. D'autres enfin font comme si ils fonctionnaient et certains services isolés loin de leur pôle sur un autre site ne savent pas encore ce que pôle veut dire. Bientôt Dominique Ménégalli terminera son deuxième mandat de directeur du pôle neurosciences de Nantes. Personne ne se bat pour prendre sa relève et il est fort probable que le prochain élu le sera par défaut de candidat sérieux, sur des critères sans intérêt. Le découpage nous avait été imposé. Le pôle neurosciences est petit (4 services), trop petit sans doute, et explosé sur deux sites, donc mal conçu dès le départ. J'ai fait part d'effets négatifs liés à la non concertation (pour ne pas dire pire) concernant les postes médicaux, à la non compensation de la pénurie du personnel para-médical surtout pour le service isolé sur un autre site (le mien). J'aurais aimé vous transmettre des aspects positifs mais n'en trouve pas en pratique. Grâce à Dominique Ménégalli nous n'avons, au moins, pas souffert. Choisissez bien votre Président. Bon courage à tous. Dominique, merci.

Roger ROBERT

Conseil Scientifique et Administratif

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1-Rapport moral du Président. Roger Robert

Roger Robert remercie Jean Michel Derlon pour son accueil à Caen dans le cadre du congrès Franco-Russe qui rassemble 150 neurochirurgiens des deux pays. Il précise que l'AG sera essentiellement dédiée à discuter les décrets en cours de rédaction dont la première mouture a été publiée dans la lettre N° 13. Il donne son analyse des actions de la Société Française de Neurochirurgie :

Les points positifs :

- La trésorerie
- L'annuaire
- Le décret
- La réduction des congrès
- La lettre

Les points à améliorer :

- Les informations aux patients qu'il faut développer davantage sur le site
- Le site qu'il faut actualiser et qui représentera l'outil principal de notre communication
- Les dates des ateliers
- L'organisation des programmes lors des congrès

Les points à développer

- L'EPP et la demande d'agrément :
- Définir une commission spécifique

  • Sélectionner des experts
  • Ex : EPP/staff

- Les Accréditations Européennes
- Intégration des CCA et des juniors au CSA
- Participation aux réunions de la World et de l'EANS
- Recentrer la fonction de la SFNC
- Séances de TP lors des congrès ?

2- Trésorerie : F Parker

Fabrice Parker présente la comptabilité.

Au premier janvier 2005 :
- Compte courant : 67 413 euros
- Compte titre : 27 774 euros

Débit :

- Bourses Master/Etude : 37 500
- Frais Congrès : 14275 Strasbourg
- Site Internet : 12 370
- Cours commun : 7188
- Cotisations : 6819 (EANS :03 04) (WFNS :03, 04, 05), (FSM)
- Annuaires 05 : 6572
- Frais transports : 4414
- Régimedia : 4153
- Audiovisuel : 2000
- Arriéré : 1825
- Prix de thèse : 1000
- Bourses / cours : 1000
- Bourses congrès : 899
- Frais CSA : 933
- Frais postaux : 759
- Frais bancaires : 191

Débit total : 101 767,49 euros

Recettes :

- Dons : 41 270
- Cotisations : 19 020
- Cours commun : 3200
- Ateliers : 825
- Ventes annuaires : 340
- Cotisations :
- Juniors : 28
- Associés : 4
- Titulaires : 170

Crédit Total : 64 655 euros

Exercice 2005 : -38 712,49

Crédit : 63 055
Solde au 31 / 12 / 05
_ +38 712,49 euros
(dont 15 000 au Club de neuro-oncologie)
Solde au 09/03/06
+60 646,62

Les bourses et les industriels :

- Innovex France (05) : 15 000 : Club de Neuro-oncologie®
- Ethicon-Codman Bourse Master (05) : 15 000®
- Pfizer Bourse Master (05) : 15 000®
- Association Economie et Santé Pfizer (05) :
- 6 000 : collège®
- Storz : cours commun : système Péricles (2500) : Prix 300 et 150 ®

Les bourses en 2006

- Bourse Master Codman : 15 000 ®
- Bourse voyage Pfizer : 7 500®
- Bourse Master Medtronic France : 15 000 ®
- Bourses congrès de Caen :

  • Ethicon-Codman : 10 bourses (05)®
  • Medtronic : 5 bourses (06)
  • Sophysa : 4 bourses ®
  • Bbraun : 3 bourses ®
  • Intégra : 2 bourses (06)
  • Vygon : 1 bourse ®

Le site internet

- Medtronic : 3500 euros (06)
- Codman : 3 500 euros (06)
- Club Carl-Zeiss : 10 000 euros®
-
Bilan actuel :

Débit :

- Richmédia FD : Réalisation d'un ensemble de site internet :

  • Portail de neurochirurgie / SFNC / lettre du neurochirurgien / Annuaires : 9000 euros ®
  • Richmédia FD : réalisation du club Zeiss : 5 000 euros ®
  • Kartoo technologies : logo + graphisme : 2870,4 euros ®
    Coût : 16 870,4

Crédit :

- Codman : présence sur le site 06 : 3500
- Club Zeiss : 10 000 euros ®
- Subventions : 13 500

Le cours commun de novembre et la réunion du CSA
SOFITEL
- Café d'accueil : 980 80 inscrits : 3200 euros
- Salle de conférence : 2204
- Matériel audiovisuel : 1167
- Pause café : 980 _Déficit : 3919 euros
- Réunion CSA : 288
Total Sofitel : 5619
_ +Vidéostreaming (SFNC) : 1500
Coût total SFNC : 7119
+ Péricles (Storz) 2500

Cotisations de la SFNC :

- Fédération des spécialités Médicales : 2005 : 500 euros ®
- EANS (11euros/Mb) : cotisations 2003 (170 membres)+ 2004 (n=180) : 3850 euros®
- WFNS (6$/Mb) : cotisations 2003 (n=170) + 2004 (n=180) + 2005 (n=180) : (3180 $) :2469,52 euros®
A vérifier sur les relevés

_ Total : 6 819 euros

Au total solde positif mais dépenses constantes importantes. Attentes du bénéfice de Strasbourg qui s'élèverait à 50000 euros. Il faut auto financer le site.
Le quitus est donné au trésorier à l'unanimité.
La lettre du Neurochirurgien est financée pour 2004. Regimédia souhaite faire une campagne à la recherche de sponsor pour 2005 et demande une lettre officielle pour démarcher les firmes sur le plan publicitaire. JJ Moreau propose de faire une lettre informatique et que la SFNC démarche directement d'éventuels sponsors. Une réunion est prévue le 8 Juillet pour la refonte du site et discuter de la réalisation pratique de ce point.
Compte tenu des difficultés rencontrées avec Regimédia pour le site, la décision est adoptée à l'unanimité.

3- Hans Peter Richter , Past Président de la Société Allemande de Neurochirurgie déclare que la Société Allemande de Neurochirurgie est très satisfaite de la collaboration avec la SFNC qui s'est instaurée à Strasbourg et remercie Ph Decq et D Maitrot. Les journées Française de Neurochirurgie de Strasbourg en commun avec la réunion de la Société Allemande ont réunies 923 participants (321 membres de la Société allemande, 93 membres de la SFNC et 509 non membres) et le bénéfice global du congrès est de 111441 euros. Une délégation Française est invitée à Essen au prochain congrès Allemand.

4- Nouveaux membres : B Bataille

Membres titulaires : Nozar AGHAKHANI
Parrains : M Tadié et F Parker. Paris Bicétre
Membres juniors :
- Vincent Reina ( A Redondo) Paris Beaujon
- Sophie Leveque ( F Proust) Rouen
- Michel Lefranc ( D Legars) Amiens

Tous les membres sont élus à l'unanimité
5- Affaires syndicales : B Irthum

B Irthum rappelle les discussions en cours avec la DHOS concernant les nouvelles conditions d'autorisation de l'activité neurochirurgicale dans le cadre de l'interrègionalité. Le projet a été publié dans la lettre N° 13 et les réactions ont été surtout vives de la part des Collègues libéraux comme le souligne Y Adam. Les points d'achoppement sont : La nécessité d'une réanimation sur place qu'ils souhaiteraient remplacer par des soins techniques continus avec possibilité d'une convention avec une réanimation située dans un autre site (arguments : peu de malades urgents, beaucoup de programmé). Concernant les quotas, 100 interventions de Neurochirurgie crânienne sur 500 interventions réalisées par deux neurochirurgiens semblent un seuil accessible et réaliste. Par contre les 50 interventions de neuro-oncologie semblent un seuil trop élevé et non réaliste. Ils souhaiteraient également être dispensés de l'achat d'appareils de mesure de la PIC et de doppler trans-crânien si ils ne prennent pas en charge les urgences lourdes qui sont adressées au CHU ou au CHG. Pour ceux qui n'auraient pas l'autorisation d'exercice de la neurochirurgie, ils serait souhaitable qu'ils puissent opérer les lésions intradurales rachidiennes , ce qui constitue leurs spécificité par rapport aux chirurgiens orthopédistes.
Les autres réactions ont surtout été le fait des Collègues ayant une activité de Neurochirurgie pédiatrique associée à une activité chez l'adulte et qui ont des difficultés à mettre en pratique les obligations du décret. La solution passe certainement par la création de réseaux interrègionaux avec des centres de références.
Le dernier point est celui des réanimations en Neurochirurgie qui sont de plus en plus discutées par les Collègues réanimateurs sur le prétexte de leur évolution démographique et la pénibilité de la permanence des soins. La notion de lits dédiés pour les malades de neurochirurgie en unité de réanimation semble être la solution. Un débat s'instaure entre les membres présents et il est décidé de demander une modification de ces différents points dans le décret définitif. Roger Robert et Bernard Irthum feront le lien avec la DHOS au ministère des affaires sociales et de la santé.

6- Le site Internet : I Pellisou-Guyotat

Le nouveau site est finalisé et est ouvert au public sur le WEB. F Dauger nous montre le portail d'accueil. Le site a pour adresse :WWW//. neurochirurgie.fr. L'annuaire et la lettre informatique sera accessible par un mot de passe. Les infos générales seront sur le web (en particulier les fiches d'informations). Les administrateurs du site : E Pellissou Guyotat, B Bataille, J Destandau et G brassier auront un accès direct pour modifier les rubriques. Zeiss a finalisé un partenariat et paye un site propre. Des contacts vont être pris avec les partenaires pour organiser le financement du site( il faut définir le prix de ce partenariat). Compte tenu de la suppression de la lettre manuscrite, le site devient le moyen principal de communication de notre Société et un effort particulier doit être fait pour qu'il soit opérationnel en 2006.

7- Les affaires internationales

Ph Paquis était présent à la réunion de l'EANS au Luxembourg . L'EANS est actuellement dirigée par les Anglais et G Teasdale dirige la revue Acta. Les Français sont mal vus : « ne participent pas beaucoup aux réunions et les jeunes assistent en très petit nombre aux cours européens en contraste avec les grandes nations telle l'Allemagne ». Il faudrait aider des jeunes à participer aux réunions internationales. Il est proposé de demandéà Marc Sindou de participer à un débat sur ce thème lors d'une prochaine réunion du CSA.

8- Les bourse de recherche (master et voyage) : J P N Guyen

A ce jour, nous ne savons pas si Pfizer financera la bourse de master et la bourse de voyage pour 2006-2007. Nous avons de façon certaine une bourse Codman et une bourse Medtronic. Les dossiers seront examinés à Lille le 7 juin lors de la prochaine réunion du CSA.
L'année dernière, une bourse de master n'a pas été attribuée car le candidat avait déjà un financement. La SFNC a été sollicité par le Dr Emmanuel Jouanneau pour une bourse de voyage « urgente ». Il s'agit d'effectuer un séjour au Cedars-Sinai hospital à Los Angeles dans le département d'immunologie du Dr Chris Wheeler pour effectuer un travail intitulé : Le rôle des lymphocytes CD8+RTE dans l'efficacité de l'immunothérapie active par cellules dendritiques.
Le CSA a donné un avis favorable à ce travail et attribue la bourse de 7500 euros au Dr Jouanneau.
L'AG approuve cette décision à l'unanimité.

9- Les journées Françaises de Neurochirurgie : Nice ; Hôtel Negresco 7-10 mars 2007

Les prochaines et peut être dernières journées Françaises seront organisées à Nice par Ph Paquis et ses collaborateurs en mars 2007. Le programme final est à finaliser par les différentes Sociétés composantes et sera arrêtéà Lille le 7 juin 2006. L'hôtel Négresco est réservé et le premier Flyer sera distribuéà Caen.

10- Le cours supérieur de Neurochirurgie 2006
Le prochain cours aura lieu le dimanche 26 novembre 2006 de 14h à 18h et aura pour thème : Prise en charge des anévrismes intra-crâniens. Il sera coordonné par F Proust et JP Lejeune.

Collège

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COLLEGE DES ENSEIGNANTS

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1. Le colloque du Collège des Enseignants de Neurochirurgie s'est tenu à Chamonix du 26 au 28 janvier 2006, par mauvais temps, mais dans une ambiance de travail imprégnée de passion pour l'enseignement de la Neurochirurgie. Au fil des années, progressivement, se tisse un réseau de plus en plus « professionnel ». Des partenaires fidèles ont contribuéà l'organisation sur le plan matériel (Université Médicale Virtuelle Francophone, laboratoire Pfizer)

1. Le thème principal de la réunion était la formation pratique en Neurochirurgie

Le premier point était naturellement d'évaluer les pratiques de formation dans les services et par les ateliers. En 2001 et 2004, un questionnaire avait été remis aux Internes afin de mieux connaître leurs besoins. Il est clairement apparu une demande de formation pratique en techniquechirurgicale sous forme d'un compagnonnage jugé très souvent insuffisant. Pour le renforcer, il est proposé d'utiliser le carnet opératoire et la liste des gestes techniquesà réaliser ainsi que de clairement énoncer les objectifs de chaque stage au début de chaque semestre (cf infra le « contrat pédagogique formalisé»). Il sera utile de proposer dans l'avenir un portefeuille numérique d'apprentissage rempli en temps réel.

En ce qui concernait les ateliers, les internes étaient d'accord pour augmenter le nombre et adapter la périodicité des ateliers (enquête réalisée par A DURAND rapportée par M BARONCINI). Chaque étudiant y participait en moyenne 2 fois par an. Le ressenti d'insuffisance contrastait avec le fait que les Internes estimaient savoir faire les principaux gestestechniques de la spécialitéà la fin de leur Internat pour l'immense majorité d'entre eux.

A propos des ateliers :

Le collège réitère ses propositions de 2001. La communauté enseignant doit être consciente de l'importance des ateliers. Il faut favoriser une dynamique. Il est demandé aux enseignants de motiver les étudiants pour assister aux ateliers pratiques et de modifier ceux-ci pour couvrir l'ensemble des techniques chirurgicales. Le coût semblant intervenir dans l'assiduité aux ateliers (transport, hébergement), des solutions seront étudiées au sein du bureau de la SFNC.

Il est demandé aux enseignants de tout faire pour favoriser l'accès des jeunes aux ateliers, de favoriser par tous les moyens une communauté, un mouvement de groupe au sein des internes.

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Des ateliers avec thèmes simplesseraient souhaitables : par exemple « effectuer une laminectomie ». La question est débattue : l'atelier doit-il plutôt être fait par « un grand maître de l'art » sur des sujets pointus (« on a vu, donc on va s'en servirmême si c'est bien plus tard », ou bien doit-il être très proche du quotidien, fait par tout enseignant intéressé ?

Dans le cycle des apprentissages, la qualité de l'évaluation reste le point le plus important. Résumé d'une enquête auprès des enseignants (F PROUST) :

1- Les objectifsde la formation : définis par le cahier de l'interne, pour d'autres en fonction du cursus, parfois spécifique à chaque candidat (il faut certainement moins tenir compte du temps). L'idéal est de déterminer au début de chaque semestre le « contrat pédagogique formalisé» (écrit ou entretien).

2- Méthode d'apprentissage en sallepar confrontation, compagnonnage : montrer et expliquer ce qui n'est pas dans les livres... c'est donc par mimétisme que ce fait le plus l'apprentissage pratique. Il faut renvoyer une image à« l'apprenti ».

3- L'évaluation en fin de semestre : faut-il prévoir une sorte d'évaluation en double commande pendant une opération ? En tout cas un récapitulatif des actes réalisés s'avère très utile ! (voir chapitre « feedback »).

Une conférence de B CHARLIN a suivi les travaux du collège : « la formation pratique : formation et évaluation ».

Il a donné l'exemple d'un travail effectué par les urologues : il se dégage 10 opérations à maîtriser en urologie ; elles sont clairement identifiées. On peut standardiser la formation pratique en segmentant le geste, en le découpant, en prenant soin de décrire précisément chaque phase...(y compris hygiène, y compris matériel d'endoscopie par exemple...). C'est une idée à suivre en Neurochirurgie...F CAIRE a proposé de construire un manuel des techniques chirurgicales

Dans la discussion qui suit, on s'interroge sur le fait de pouvoir éventuellement calquer les sujets des ateliers sur cette segmentation.

L'apprentissage s'effectue sur ce que l'on appelle un banc d'évaluation :
- La salle d'opération, mais contraintes+++
- L'animal crédible, mais a un coût certain
- Un banc technique (non biologique)

L'Imagerie mentale se développe par une représentation mentale : décomposer l'opération,quels instruments à chaque étape...

Les grands principes du « feedback » ont été développés dans une deuxième conférence de B CHARLIN.

Comment restituer, donner des informations sur ce qu'on attend de lui : il faut apprendre à le dire, apprendre à aider l'étudiant. La pratique du Feedback nécessite vraiment de montrer son intention d'aider l'étudiant

Sans Feedback : ils ne perçoivent pas leurs erreurs, ou parfois cela peut aboutir à abandonner une pratique efficace.

Une des grandes difficultésest la maîtrise ou la canalisation des émotions. Le feedback peut être perçu ou non par l'étudiant comme une aide, Il doit se rappeler que ce n'est pas un jugement de valeur.

Sommes-nous la bonne personne pour le pratiquer ? Oui si nous sommes vraiment l'observateur !

A méditer, à démystifier, à faire fréquemment, à un moment approprié (pas devant les autres), quand les émotions sont retombées, dans un environnement privé et serein.

Un exemple d'apprentissage par analyse de situation a été développé par JR VIGNES : le lavage chirurgical des mains.

B CHARLIN a développé l'utilisation du test de concordance de script dans l'évaluation du raisonnement per-opératoire : c'est un projet, se fondant sur l'expérience des radiologues qui les utilisent déjà pour la formation pratique

La chirurgie virtuelle (S LITRICO) : il s'agit de la simulation informatisée des procédures opératoires

Plusieurs niveaux sont développés :
- Situation stratégique : le quizz (théorique)
- Expérience sensorielles, haptique (tactile) sans cohérence médicale
- Rendu visuel et réalisme physiopathologique

Rappelons que le développement de simulateurs de chirurgie a été pointé au niveau national.

L'Image mentale a été expliquée par JJ MOREAU. Il s‘agit d'une représentation d'une image d'un objet, volume, couleur, sensations, selon le concept d'« auto apprentissage mentalisé». Il suppose une préparation avec segmentation, simplification, agencement logique des tâches. On peut donc faire imaginer à l'interne ou à l'aide opératoire le déroulement de l'intervention avant celle-ci en transmettant les craintes, les difficultés prévisibles, bref les émotions !

Au total, l'apprentissage pratique est un contrat d'apprentissage entre l'enseignant et l'interne avec une coresponsabilité. Dans ce contrat l'interne apprend ce qui n'est pas dans les livres (savoir implicite). Il s'agit d'une formation dans l'action. L'évaluation est indispensable et donne une information sur la progression.

La segmentation de l'acte chirurgical peut favoriser l'enseignement pratique. Elle peut être utilisée au cours des ateliers, dans l'image mentale, dans la simulation virtuelle et le manuel des gestes techniques..

2. bilan du campus

Le portail numérique de neurochirurgie a été ensuite discuté largement : il s'agit en réalité d'un « Portail Internet de la communauté virtuelle des neurochirurgiens » (F DAUGER). www.portail-neurochirurgie.org (le site de la SFNC étant www.neurochirurgie.fr

Il est mis au point par la Commission des technologies d'information et de communicationde la SFNC : développement, assistance, maintenance, recherche en technologie, recherche de partenaires. Le site bénéficie d'un Hébergement Internet Universitaire : SCI Limoges et de Technologies de logiciels libres :
- les serveurs d'hébergement de bases de données, des pages dynamiques (gratuit)
- le système de gestion de contenus : Content Management System : SPIP (Système de publication pour Internet). Ces logiciels sont utilisés depuis 2 ans par F MOUGNAUD, informaticien responsable du campus de neurochirurgie.

Deux exemples de travail collaboratif sur internet sont présentés par :
- F DAUGER : visioconférence avec breeze de l'UMVF
- E MIREAU : séances de bibliographie avec VRVS

Pierre GUIRAUD nous a développé« L'ingéniérie éditoriale collaborative », c'est à dire une méthode et un logiciel pouvant animer une société savante, un réseau de santé, etc... : le lecteur doit trouver, sans impression de désordre, sans incohérence, une certaine harmonisation...sous peine de redondances, contradictions, non fiabilité qui entraîne des tensions, voire des conflits au sein du groupe éditorial. Comme pour un journal, P Guiraud souligne la nécessité d'un cadre méthodologique : des outils existent.

3. bilan du collège :

La formation médicale continue en ligne est abordée par M KALAMARIDES

Il s'agit de bien cadrer l'organisation d'une formation médicale continue au sein de la SFNC. On peut concevoir la formation en ligne avec comme support le vidéo streaming d'une conférence lors d'un congrès par exemple. Pour se former, la séquence suivante peut être prévue : connaître les objectifs de la formation, passer un pré test - résultats - regarder un vidéo streaming - faire un post test - recevoir les conclusions avec les réponses aux tests. La discussion tourne autour de cette organisation qu'il faut prévoir avant un enseignement, par exemple avant un congrès..

F CAIRE, chargé de mission TCS au sein du collège a montré l'organisation mise en place dans le campus en collaboration avec le département informatique de Bordeaux pour l'utilisation en ligne des TCS

En ce qui concerne le 2ème cycle : le sujet reste a débattre. Le programme de l'internat est passé en revue. Il est décidé de constituer une banque de « questions » qui seront validées par un groupe de travail au sein du Collège de Neurochirurgie et mises ensuite à disposition, au moins sur le site.

L'évaluation post colloque retrouve des opinions très favorables (84 à 100%) et encourage le Collège a renouvelé ce genre de réunion avec le même type d'organisation. Parmi les 24 personnes présentes nous retrouvions 13 PU-PH, 2 MCU-PH, 3 CCA, 2 DES, 2 PH, 2 informaticiens..

La liste des travaux pédagogiquesà effectuer en 2006 au sein du Collège et présentés lors du Colloque 2007 :

o la segmentation des actes opératoires dans la liste des gestes techniques (JJ Moreau et les représentants des internes)

o mettre à jour le site des internes et le placer sur le portail de neurochirurgie (E Mireau, M Baroncini, F Dauger)

o mise en place de séances de bibliographie sur internet (E Mireau)

o création d'un manuel des gestes techniques (F Caire)

o organisation d'un cours supérieur de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxie (JJ Moreau)

o mise en place sur le site du campus d'une formation en ligne avec test d'autoévaluation (M Kalamarides)

o mise en situation de l'image mentale dans le lavage des mains (JR Vignes, JJ Moreau)

o mettre en place sur le site du campus les cours et les questions ENC du 2ème cycle ainsi que des dossiers cliniques (P Kehrli et E Cuny aidés de F Proust, F Caire, F Ségnarbieux, JH Roche, P Sabatier, M Baroncini)

o un exemple de simulation chirurgicale : le dérivation ventriculaire externe (S Litrico)

o mise en place sur le site du campus accessible librement d'une autoévaluation par les TCS (F Caire)

Pierre KEHRLI, Jean-Jacques MOREAU

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2. Les journées nationales d'enseignement

{{}}Elles auront lieu dans les mêmes conditions que ces 2 dernières années, avec l'aide logistique de la Société Codman (Johnson Johnson company), 1 rue Camille Desmoulins 92787 ISSY LES MOULINEAUX. Information : 04.72.79.29.31. Les modalités d'inscription seront accessibles sur le site du campus.

Programme scientifique

Jeudi 12 octobre2006

• 10h : Cycle de microneuroanatomie vasculaire G. Brassier, P. Mercier

Thème : cercle artériel de la base du cerveau - segment antérieur

• 11h15 : Pause

• 11h30 à 13h00 : Travail en petits groupes sur des cas cliniques M. Wager,B. Bataille

Thème :les présentations cliniques inhabituelles dans les lésions sellaires et parasellaires

• 13h15 : déjeuner

• 14h15 : Conférence scientifique P.H. Roche

Thème : les voies d'abord latérales de l'étage moyen de la base du crâne

• 15h30 : Cours de formation complémentaire J.J. Moreau, X. Morandi

Thème : les moyens pour améliorer l'apprentissage pratique

• 16h30 : pause

• 16h45 : Cours magistral F. Nataf

Thème : Hémorragie méningée

• 17h45 : Bilan du collège et du campus J.J. Moreau

Vendredi 13 octobre 2006 :

· 8h30 à 9h45 : Cycle de neuroanatomie fonctionnelle et organes des sens O. Hamel

Thème : les ganglions végétatifs annexes aux nerfs crânien

• 9h45 : Pause

• 10h à 12h : Table ronde des jeunes neurochirurgiens R. Carron

Thème : neurochirurgie et sujet âgé : rôle de l'interne

• 12h : évaluation et conclusion

• 12h30 : réunion du bureau du collège

• 13h : déjeuner

• 14h : réunion des commissions inter régionales

3. Le Colloque du collège

Les objectifs de cette réunion sont d'aider à la formation des formateurs, de transmettre les bases de la pédagogie médicale et de développer le Campus numérique pour la formation en Neurochirurgie. Cette réunion est ouverte à tous les neurochirurgiens s'intéressant à la pédagogie, quelque soit leur âge, grade ou fonction.

Date : du jeudi 25 janvier à 17 H au dimanche 28 janvier 2007 à 10 H.

Lieu : Chamonix

Organisation matérielle : elle est prise en charge par le Collège aidé financièrement par l'AFCMM/Pfizer et l'Université Médicale Virtuelle Francophone.

Mme Véronique CHRISTEN, secrétaire du service de neurochirurgie à Limoges, s'occupera des réservations. Elle est joignable par e-mail «neurochirurgie-neurotraumatologie chez chu-limoges.fr», par téléphone 0555056521/ fax 0555056524.

25 chambres ont été réservées à l'hôtel Mercure. Les inscriptions doivent impérativement être faites avant le 20 novembre. Un chèque d'arrhes de 100€ par personne, au nom de la SFNC, doit accompagner la réservation. Plus de 50% des frais seront pris en charge par le Collège.

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Le programme scientifique : il est centré cette année sur le thème de la formation médicale continue et l'évaluation des pratiques professionnelles.

Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP)

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Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP)

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La loi du 13 Août 2004 relative à l'assurance maladie (décret du 14 Avril 2005) rend obligatoire à compter du 1er Juillet 2005, pour chaque praticien, de participer durant les 5 années suivant cette date (et ensuite également par périodes ou cycles de 5 ans), au moins à une action ponctuelle et un programme continu d'EPP.
Ainsi que l'a exprimé le Professeur Jacques ROLAND, ancien président de la Conférence des Doyens et président en exercice du Conseil National de l'Ordre des Médecins, il faut retenir dans la notion d'EPP, « une responsabilisation et non un contrôle ». Le but est d'apprécier et d'améliorer la qualité des soins et le service rendu aux patients par les professionnels de santé.

L'HAS est chargée de délivrer les agréments aux deux organismes qui doivent en assumer la réalisation, à savoir les CME des hôpitaux et les URML (unions régionales des médecins libéraux), auxquels se sont ajoutées les sociétés savantes, regroupées au sein de la FSM (Fédération des Spécialités Médicales) dont le président est le Professeur Jacques BARRIER, de Nantes.

Les programmes d'évaluation peuvent correspondre à une évaluation individuelle, collective monodisciplinaire, ou collective pluridisplinaire, et comportent :

- des actions ponctuelles, qui sont des actions d'amélioration de la pratique professionnelle fondées chacune sur un cycle d'amélioration unique ; elles débutent par une phase d'analyse de la pratique professionnelle existante (par exemple au cours d'ateliers lors desquels sont soumis des cas cliniques, des tests de concordance de script) et s'achèvent par l'appréciation des améliorations obtenues ; leur durée est inférieure à 6 mois ;

- des programmes continus, correspondant à des actions d'amélioration de la pratique professionnelle reposant sur des cycles d'amélioration successifs pour chaque programme ; leur déroulement est analogue aux précédentes, à la différence qu'ils concernent l'organisation de la pratique médicale autour de protocoles garants des règles de bonne pratique, des programmes de suivi d'indicateurs de bonne pratique ou la constitution d'un registre dans une équipe ou une structure de soins ; un exemple réside dans les staffs que nous connaissons tous : il suffit de les rendre « protocolés » pour les rendre validant, c'est-à-dire de préciser notamment les personnes présentes, les dates et lieu de déroulement, de faire un archivage des débats et discussions, ainsi que des références (littérature, conférences de consensus)...

Un aspect important à souligner consiste dans la transparence des programmes d'EPP, notamment afin d'éviter les conflits d'intérêt et de respecter l'indépendance nécessaire des organisateurs.

Gilles BRASSIER

La Société Francophone de Neurochirurgie du Rachis

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La SFNCR a tenu son congrès annuel à Lyon les 18 et 19 mai 2006.

Ce congrès a été magistralement organisé par Gilles Perrin. Les thématiques ont concerné d'une part l'ensemble des notions physiologiques, biomécaniques de l'équilibre sagittal et les éléments pathologiques à prendre en considération lors de l'analyse de la pathologie dégénérative lombaire et ses implications thérapeutiques. Cette table ronde a eu le mérite de réunir des compétences complémentaires associant spécialistes de la biomécanique rachidienne, chirurgiens orthopédistes et neurochirurgiens. La deuxième table ronde a concerné les problèmes rencontrés lors des réinterventions chirurgicales sur le rachis lombaire et a concentré le débat sur des aspects très pratiques d'indications chirurgicales, de conduite du gest opératoire, et d'indications de diverses techniques de fusion.

En assemblée générale, le Prix de Thèse (760 euros) a été décernéà Raphaël DUHEM (Lille) qui a présenté ses travaux sur les Lésions traumatiques instables du rachis cervical supérieur de l'enfant.

Les discussions ont bien avancé avec les représentants de la Société Française de Chirurgie du Rachis (SFCR) qui a par ailleurs tenu son congrès à Dijon les 9 et 10 juin 2006 auquel ont participé plusieurs membres du bureau de la SFNCR dont notre président Guy Matgé.

Les deux sociétés organiseront un congrès commun à Nantes,

les 7,8 et 9 juin 2007.

Les principales thématiques abordées seront :

o La pathologie liquidienne spinale (physiologie et pathologie de la circulation du LCS spinal), attitude pratique à l'égard des brèches durales) ;

o Les tumeurs du Sacrum ;

o Controverses sur les Lombalgies chroniques.

Ce congrès sera précédé d'une demi-journée d'ateliers pratiques le 7 juin après midi. Les discussions se poursuivent entre les deux bureaux des sociétés pour la mise en oeuvre d'un enseignement commun. Un compte rendu sera diffusé dés que les décisions auront été votées par les assemblées générales de chaque société.

Une fiche sera adressé courant octobre à tous les chirurgiens membres de la SFNCR pour recenser tous ceux (quelque soit le mode d'activité)qui seraient désireux de participer à l'enseignement des plus jeunes, en enseignement théorique et/ou en enseignement pratique.

Nous rappelons que nous sollicitons toute candidature pour participer aux travaux des commissions que nous mettons en place avec nos collègues orthopédistes. Je rappelle que neuf commissions ont été crées ( Titularisation, Evaluation, Socio-professionnel, Scientifique, Morbidité, Enseignement, Informatique, Relations Extérieures).

Merçi de me contacter

(emery-e chez chu-caen.fr).

La SFNCR participera aux

4ièmes Journées Françaises de Neurochirurgie

à Nice, les 7-10 mars 2007.

Les thématiques pré sélectionnées sont les suivantes :

o Les prothèses discales cervicales

  • Dégénérescence cervicale, histoire naturelle
  • Dégénérescence adjacente après fusion
  • Analyse des différentes prothèses discales cervicales ( Mobidisc, Bryan, Prodisc-C, Discocerv)

o Cyphoplastie / cimentoplastie en traumatologie

  • Classification des fractures dorso-lombaires
  • Techniques et indications de cyphoplastie
  • Cyphoplastie au ciment hydroxyapatite
  • Communications libres

Evelyne Emery, Secrétaire SFNCR

Société Française de Neurochirurgie Pédiatrique

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Bureau :

Patrick DHELLEMMES
Président

Gabriel LENA
Vice-président

Jean-Claude MARCHAL
Secrétaire

Carmine MOTTOLESE
Trésorier

Le Xème Congrès de la Société française de Neurochirurgie pédiatrique, organisé par Alain PIERRE-KAHN, s'est dérouléà Fontainebleau à l'Hôtel Napoléon

du 19 mai 2006 à 14 heures au dimanche matin 12 heures.

L'après-midi du vendredi 19 mai comportait une table ronde consacrée aux kystes temporo-sylviens. Le coordonnateur en était Olivier DELALANDE. Un débat opposant les tenants de l'endoscopie (présentation par Pierre KHERLI et Patrick DHELLEMMES) et les tenants de l'abord microchirurgical (présentation de Gabriel LENA) n'a pas permis de dégager un consensus global orientant les indications chirurgicales vers l'une ou l'autre de ces techniques. Seul un consensus s'est établi autour de la nécessité de ne plus réaliser de dérivation kysto-péritonéale.

La deuxième partie de l'après midi du vendredi 19 mai nous a permis d'écouter une belle conférence de Madame Marie de CUBERVILLE, Professeur à l'Ecole du Louvre. Elle a resitué la place de l'école de Barbizon dans l'histoire de la peinture du paysage. Madame de CUBERVILLE a illustré sa conférence de nombreux tableaux, allant des paysages historiques des écoles hollandaise et italienne à la peinture sur motifs, puis à l'ouverture de cette même école de Barbizon sur l'impressionnisme et la peinture abstraite.

En fin d'après-midi, le bureau de la Société s'est réuni.

La matinée du samedi 20 mai a commencé tard (9 heures) et était chargée par une table ronde qui en comportait en fait deux : la première partie étant consacrée aux tumeurs de l'étage antérieur de la base du crâne chez l'enfant, et la deuxième aux tumeurs de la base du crâne de l'étage moyen.

Dans cette première partie, nous avons pu écouter un invité, le Docteur Pierre FAYOUX, oto-rhino-laryngologiste au CHR de Lille, qui a largement commenté les voies combinées transfaciales et endonasales. Cette conférence était précédée par un exposé très clair de Jean-Guy PASSAGIA sur l'anatomie de l'étage antérieur. Mathieu VINCHON a terminé la première partie de cette table ronde en exposant la série lilloise de 29 patients.

En deuxième partie, consacrée à l'étage moyen, Christian SAINTE-ROSE a présenté la série de l'Hôpital Necker, et les principes des approches multiples. Cet exposé a été suivi par celui de Jacques GRILL qui nous a rappelé les principes de l'irradiation protonique et le rôle de la chirurgie dans cette perspective. Bernard GEORGE nous a ensuite fait part des stratégies chirurgicales dans ces tumeurs. Son exposé a été suivi de l'exposé de Frédéric KOLB et son expérience de la chirurgie des « cratères ».

Après cette longue table ronde s'est déroulée l'Assemblée générale de la Société qui a dûêtre écourtée en raison de l'extrême densité des sujets à traiter, tant sur le plan scientifique que sur le plan social (cf. compte rendu de l'Assemblée générale).

L'après-midi du samedi était libre, et le repas de gala s'est déroulé aux chandelles dans le cadre somptueux du château de Vaux le Vicomte qui a pu être visité après le souper.

Le dimanche matin 20 mai, nous avons pu écouter les communications libres, qui toutes étaient d'excellente qualité, et ont suscité des débats prolongés.

Les deux tables rondes retenues pour l'année prochaine sont :
- pseudo tumor cerebri (J.-C. MARCHAL et Olivier KLEIN),
- tumeurs germinales sécrétantes (Carmine MOTTOLESE).

Il a également été décidé lors de cette assemblée qu'il n'y aurait plus de samedi après-midi de libre, et que celle-ci serait consacrée au Forum de dossiers dont l'absence, cette année, a été unanimement regrettée.

Une aide particulière (gratuité des frais d'inscription au Congrès) a été attribuée à l'ensemble des DES et des Chefs de Clinique Assistants.

Le temps était maussade et l'atmosphère passionnée ce qui 'est une tradition au cours de nos réunions.

Patrick DHELLEMMES Président
Jean-Claude MARCHAL Secrétaire


Club de Neuro-Oncologie

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Cher(e)s ami(e)s

quelques nouvelles des activités du club :

Laurent Capelle et Luc Bauchet nous ont représentéà l'INCA durant la réflexion sur la chirurgie oncologique. Voici des textes passés par Laurent, en sachant que l'INCA souhaite que nous réfléchissions jusqu'à la rentrée au plus tard sur leurs indicateurs, et sur un CRO standardisé ! Indépendants des critères définis, ils seront l'objet d'une « forte incitation » de l'ARH vis-à-vis des établissements avec lesquels elle discutera. Donc prudence mais propositions à faire tout de même. Merci d'envoyer vos avis et réflexions à Laurent Capelle.

L'étude rétrospective GLIADEL a permis de recueillir 150 dossiers, qui seront revus par un ARC fin 2006-début 2007. L'état de cette étude a été présenté au congrès de Lilles. La conclusion de la discussion animée est qu'il est difficile dans l'état actuel, de faire des recommandations sur l'association Gliadel et radiochimiothérapie avec Témodal. La prescription est laissée à"l'intime conviction" du neurochirurgien, en attendant les résultats des phases II actuellement en cours, des données de notre étude et d'une hypothétique future phase III.

Le recensement des tumeurs continue sous l'impulsion inépuisable de Luc Bauchet, qui vous fait parvenir 3 documents sur ce travail.

Le club a été chargé d'organiser une après midi neurooncologique lors du congrès de Nice de mars 2007. Nous avons proposé une table ronde sur la fluorescence per opératoire dans la chirurgie des tumeurs (Jacques Guyotat se charge des contacts et organisation) ainsi qu'une grande première, une séance de FMC dont le thème sera:génomique des tumeurs cérébrales pour les nuls (avec Gille Brassier pour nous aider).

Enfin, une étude sur les méningiomes invasifs est en train de se monter avec Jacques Guyotat et Michel Kalamarides, à suivre.

N'oubliez pas de proposer vous-même thème de table ronde, d'étude ou projet.

Cordialement à tous

Philippe Menei


Club de Neuro-Oncologie de la Société Française de Neurochirurgie,

présentations au Congrès de la Société de Neurochirurgie de Langue Française, Lille juin 2006

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1) Gliadel : Etat de l'étude prospective de la SFNCH (Symposium Link sous la direction de Philippe Menei).

Bien que le Gliadel (Westphal et al., Neuro-oncol., 2003, 5:79-88 ; Westphal et al., Acta Neurochir., 2006, 148:269-275) ait obtenu l'AMM des autorités sanitaires américaines, européennes et françaises dans la chimiothérapie locale après exérèse macroscopique ou subtotale des gliomes cérébraux de hauts grades en récidive et/ou en première intention, et malgré sa prise en charge sur la liste des médicaments anticancéreux onéreux, son utilisation est toujours débattue dans la collectivité neuro-oncologique. Il n'existe actuellement aucune étude médicale et économique permettant de préciser sa place, dans les glioblastomes, par rapport à la chimio-radiothérapie concomitante avec le Temodal (Stupp et al., N. Engl. J. Med., 2005, 352:987-996). L'idéal serait de faire une étude de phase III comparant d'une part le Gliadel suivi de radiothérapie à la chimio-radiothérapie concomitante selon Stupp, et d'autre part, chacune des deux thérapeutiques à l'association Gliadel plus schéma de Stupp. Une telle étude nécessiterait plusieurs centaines de patients et un support financier extrêmement important. Le travail de Philippe Menei et de l'ensemble de la collectivité neurochirurgicale française a consistéà collecter 150 dossiers de patients traités par Gliadel en première intention ou en récidive. Les premiers résultats montrent un taux de complication non nul, mais inférieur à celui rapporté dans les phases III, les plus graves étant de rare cas d'abcès et d'oedème cérébral malin. Le taux de complication est en tous cas supérieur chez les patients traités pour récidive par rapport à ceux traités en première intention. Le pourcentage de complications infectieuses supporte en tout cas la comparaison avec ceux, loin d'être nuls, de la chimiothérapie par voie systémique.

Il n'est donc actuellement pas possible de faire des recommandations sur l'utilisation du Gliadel par rapport au Stupp ou en association. Chaque neurochirurgien est laissé pour l'instant à son "intime conviction". Par contre le Club de Neuro-Oncologie de la Société Française de Neurochirurgie poursuit l'analyse des données et un attaché de recherche clinique passera dans les services fin 2006-début 2007 pour compléter les fiches. Ces données associées aux résultats des phases II actuellement en cours sur l'association schéma de Stupp et Gliadel, permettront de poser des bases plus solides pour le design d'une phase III, seule approche permettant de faire des recommandations solides.

2) Glioblastome 2004

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Luc Bauchet remercie vivement l'ensemble des neurochirurgiens français pour la participation très efficace au Recensement National des Tumeurs Primitives du SNC : plus de 11000 fiches ont été reçues et plus de 8500 tumeurs primitives incidentes ont été recensées. Cette base de données et la continuité de son incrémentation, permettront à la communauté neurochirurgicale et à l'ensemble des disciplines neuro-oncologiques, la réalisation de nombreuses études.

La première étude proposée, subventionnée en partie par l'Institut National du Cancer est intitulée : "Etat des lieux des Pratiques Anatomopathologiques, Chirurgicales, Radiothérapiques et Chimiothérapiques dans la prise en charge des Glioblastomes, en France en 2004, sur la base du Recensement National des Tumeurs Primitives du SNC (760 cas)". L'étude débute et tous les services de neurochirurgie, laboratoires d'anatomopathologie et centres de radiothérapie et de chimiothérapie sont contactés pour collecter les données médicales. Les résultats attendus sont une estimation précise des pratiques anatomopathologiques, neurochirurgicales, radiothérapiques et chimiothérapiques réalisées en première intention chez les patients atteints de glioblastomes (confirmés par histologie) sur l'ensemble du territoire français. Le suivi à 2 ans de ces malades permettra d'étudier la survie à court terme pour cette pathologie dont le pronostic reste encore très réservé. Ce travail a de nombreuses perspectives, par exemple : évaluation de l'impact thérapeutique sur la population des nouveaux traitements (Stupp, Gliadel, etc.) avec une étude complémentaire en 2007- 2008, constitution d'une base de données pour la réalisation d'études complémentaires par exemple dans le cadre de projets inter-cancéropoles ou autres.

De plus, comme l'avait suggéré Hugues Loiseau de Bordeaux, une étude épidémiologique type cas témoins Glioblastome traité par gliadel et glioblastome non-traité par gliadel, appariée sur les principaux facteurs pronostics et les traitements réalisés pourrait peut-être répondre à la question du paragraphe précédent.

3) Fiche standardisée d'anatomopathologie

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Comme nous le vivons tous au quotidien, l'anatomopathologie des tumeurs primitives du SNC (environ 8500 nouveaux cas par an en France) et en particulier des gliomes (environ 4200 nouveaux cas par an en France) est source de polémiques et de controverses diagnostiques (Mittler et al., J. Neurosurg., 1996, 85:1091-1094 ; Daumas-Duport et al., Ann. Pathol., 2000, 20:413-28). Madame le Professeur Dominique Henin, Présidente de la Société française de Neuropathologie, et les principaux anatomopathologistes français impliqués dans les tumeurs du SNC ont conçu tout récemment une fiche standardisée d'anatomopathologie dans les gliomes. Ceci devrait résoudre une partie des problèmes actuels. Cette fiche sera sur une page recto-verso. Le recto sera ni plus ni moins que notre fiche de Recensement National des Tumeurs Primitives du SNC légèrement actualisée, et le verso sera complété par les anatomopathologistes. L'actualisation de notre fiche tiendra compte de la topographie internationale des tumeurs (ICD-O), élément indispensable si nous voulons travailler en collaboration avec les principaux pays ou organismes (par exemple : Central Brain Tumor Registry of United States, Brain Tumor Epidemiology Consortium, Etc.) qui ont un système d'enregistrement des tumeurs du SNC, et de quelques éléments pronostiques supplémentaires. Cette fiche est faite sur le même principe que la fiche actuelle, c'est à dire, une seule page, avec pour le neurochirurgien uniquement des cases à cocher, afin quelle soit remplie facilement au bloc opératoire et qu'elle suive systématiquement les prélèvements histologiques. Cette fiche devra être testée avant son application définitive et sera adressée prochainement à tous les services de neurochirurgie.

Luc Bauchet

Secrétaire du Club de Neuro-Oncologie

de la Société Française de NeuroChirurgie

Rendez-Vous

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1) XVIIth congress of the European Society for stereotactic and functionnal Neurosurgery
- 14-17 octobre 2006 ; Montreux, Suisse.
- Contact : www.essfn2006.org.

2) Neuro Protection
- 20-21 octobre 2006 ; Sofitel Paris Bercy.
- Contact : rejane.gold chez psl.aphp.fr

3) Réunion d'hiver de la Société de langue Française de Neurochirurgie
- 26-29 novembre 2006 ; Sofitel Saint Jacques.
- Contact : www.snclf.com.

4) Cours d'Enseignement Supérieur de Neurochirurgie : Prise en charge des anévrismes intra-craniens. J P Lejeune et F Proust
- 26 novembre 2006 ;14h-18h ; Sofitel St Jacques.

6) Colloque du Collège de la SFNC
-Chamonix
-25 janvier,17H - 28 janvier 2007, 10 H
-www.campus-neurochirurgie.org
- Contact : neurochirurgie-neurotraumatologie chez chu-limoges.fr

5) EANS Winter Meeting
- 22-25 fevrier 2007 ; Antalya, Turquie.
- Contact : www.eanswinter2007.org.

6) Les quatrièmes Journées Françaises de Neurochirurgie
- 7-10 mars 2007 , Nice Hôtel Négresco.
- Contact : paquis.p chez chu-nice.fr

7) Journées de Neurologie de Langue Française
- Paris, Palais des Congrès, 11-14 avril 2007.
- Contact : www.b-c-a.fr

8) Neuroendoscopy 2007
- Paris - Versailles ; 9-12 mai 2007.
- Contact : www.neuroendoscopy2007.com

BOURSES

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Campagne de bourses 2010 et Prix de thèse de la SFNC :

- une bourse « Master » d'un montant de 15 000 €(Medtronic)
- une bourse « Master » d'un montant de 15 000 €(Codman)
- une bourse « mobilité» d'un montant de 10 000 €(Baxter, qui a décidé d'aider la SFNC selon ce moyen qui lui a été proposé)
- une bourse de recherche « moelle épinière-syringomyélie » d'un montant de 5 000 €, grâce au don de l'association « APAISER » et à l'implication de Fabrice PARKER ; cette bourse est destinée à un travail de recherche sur la moelle épinière.
- 2 bourses juniors pour le Congrès Européen de Neurochirurgie Fonctionnelle et de Stéréotaxie (grâce à un partenariat Medtronic / Club de Stéréotaxie et de Neurochirurgie Fonctionnelle de la SFNC).

Les candidats à ces bourses ou au prix de thèse devront adresser par mail leur dossier de demande ou leur travail de thèse à Jean-Paul LEJEUNE (JP-LEJEUNE chez CHRU-LILLE.FR), Fabrice PARKER (fabrice.parker chez bct.aphp.fr) et Gilles Brassier (gilles.brassier chez chu-rennes.fr) avant le 1er Mai 2010.
Ils devront en outre faire une courte présentation (10') de leur projet ou de leur thèse devant le CSA lors de la réunion de celui-ci le mardi après-midi 25 mai sur le lieu du congrès de Lyon (l'endroit précis et l'horaire leur seront préalablement indiqués). Après délibération du CSA, les résultats seront proclamés lors de l'Assemblée Générale de notre Société.

• Par ailleurs, la SFNC offre 10 bourses « juniors » d'un montant maximum de 400 € chacune, devant permettre à des Internes ou des Chefs de Clinique de participer au congrès de Lyon.
Les candidats doivent également adresser au secrétaire général Gilles Brassier (gilles.brassier chez chu-rennes.fr) leur demande par mail, ainsi qu'au Trésorier de la SFNC, Fabrice PARKER (fabrice.parker chez bct.aphp.fr) et à Patrick MERTENS (patrick.mertens chez chu-lyon.fr).
Les candidats faisant une communication au Congrès de Lyon, seront privilégiés dans le choix du CSA. Les candidats retenus devront avancer les frais, puis seront remboursés sur justificatifs et factures originaux.


Années précédentes

-Bourse de voyage d'étude ARCHIMEDES

Cette bourse de mobilité (2007-2008) pour le financement de la totalité ou d'une partie d'un voyage d'étude à l'étranger, d'un montant de 10 000 Euros, est attribuée au Dr Laurent THINES (LILLE). membre de la SFNC.
Cette bourse est attribuée avec le soutien de ARCHIMEDES.

-Bouse d'étude DEA PFIZER

Cette bourse d'étude, d'un montant de 15 000 Euros, est attribuée à un membre de la SFNC pour le financement d'une année recherche dans le cadre d'un DEA.

Cette bourse est attribuée avec le soutien de PFIZER.
La date limite d'envoi des candidatures est fixée au Vendredi 6 mai 2005

-Bourse de Recherche MEDTRONIC

Cette bourse d'étude d'un montant de 15 000 Euros, est attribuée à un membre de la SFNC pour le financement d'une année recherche préférentiellement dans le cadre d'un DEA mais aussi d'une thèse dont le thème est dans le champ de la neurochirurgie fonctionnelle. Cette bourse est attribuée avec le soutien de la SociétéMEDTRONIC.

La date limite d'envoi des candidatures est fixée au Vendredi 6 mai 2005

-Bourse de voyage d'étude PFIZER

Cette bourse de voyage d'étude, d'un montant de 7 500 Euros, est attribuée à un membre de la SFNC, âgé de moins de 40 ans, pour le financement de la totalité ou d'une partie d'un voyage d'étude à l'étranger. Cette bourse est attribuée avec le soutien de PFIZER.

La date limite d'envoi des candidatures est fixée au Vendredi 6 mai 2005

-Prix de thèse de la Société Française de Neurochirurgie

Le prix de thèse de la Société Française de Neurochirurgie, d'un montant de 1 000 Euros, récompense la meilleure thèse soutenue par un membre de la SFNC au cours des trois dernières années.

La date limite d'envoi des thèses est fixée au Vendredi 14 octobre 2005

Les dossiers de candidature sont à retirer auprès du secrétariat de la SFNC :

Secrétariat de la Société Française de Neurochirurgie

Nos devoirs...

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Car nous en avons ! Notre métier est certes difficile, pas toujours assez reconnu comme tel et guère enthousiasmant pour les plus jeunes qui préfèrent une spécialité plus lucrative (?), moins risquée, et moins nocturne !

Nous pourrions nous plaindre, ressasser nos amertumes et constituer une association de chirurgiens en voie de disparition, numérique d'abord et qualitative ensuite puisque les contours (et le centre) de notre art ont changé. Est- ce autant qu'il faille dramatiser la situation et se soumettre à la fatalité ? Tout comme le hasard elle n'existe guère. Elle est le fruit de la stagnation, de la résignation or nous avons d'autres choses à faire et à faire en commun. Nos récents accords quant à la réduction du nombre des congrès reflète le respect réciproque et la solidarité de nos composantes. Des progrès restent à faire lors de la mise en place de ces vœux pieux mais déjà l'essentiel est atteint : la fusion et la mise en commun de nos forces. Le projet de décret, toujours à l'étude sur le bureau du Ministre en fut un exemple. Attendons les commentaires et réunissons nous pour y répondre. Cette latence n'est sans doute pas anodine ! D'ici là il nous faut agir ensemble et deux préoccupations m'apparaissent prioritaires :

-notre outil de communication (le journal Neurochirurgie)

-notre obligation légale de rendre des comptes : l'EPP (évaluation des pratiques professionnelles)

Neurochirurgie est un journal international Francophone. Il n'en existe pas d'autre couvrant toutes nos activités. Membre du comité de lecture depuis de nombreuses années, je n'ai jamais entendu de propos rassurants quant à l'avenir de notre revue et ai toujours admiré la ferveur avec laquelle les rédacteurs en chef (Françoise Lapierre succède à Marc Tadié) s'en préoccupent.

Diverses réflexions méritent de vous être soumises.

Un journal ne tient la route que par ses lecteurs qui recherchent des articles intéressants à lire et pourvus d'une force de récompense ( impact factor ) quand on prend la plume. Encore faut-il la prendre ! Nos élèves en formation préfèrent à juste titre publier dans des revues plus valorisées. Nous savons cependant tous que cela ne dispense pas de faire une version (légèrement) modifiée à paraître dans notre revue, qui peut le plus….

Nous la lisons. Mais nous, c'est qui ? … les abonnés. Ils ne sont pas nombreux, pas assez. Entre les services non abonnés, les abonnés qui ne paient pas, enfin pas toujours, ceux qui prétendent la lire sur le net, il y a un flou artistique qui est le reflet d'une réduction inquiétante de vrais lecteurs qui attendent la prochaine parution avec intérêt comme nous le faisions tous(?) jadis. C'est pourtant un moyen aisé et compact de se tenir informé de l'activité de telle ou telle équipe que nous connaissons sans en savoir toujours les points d'excellence ou d'intérêt passager. C'est aussi une revue modeste et j'allais dire familiale où l'on peut sans honte faire état d'une courte expérience, d'un cas particulier problématique, d'une note technique utile mais pas assez spectaculaire pour être acceptée dans des revues plus diffusées. La presse écrite a certes des problèmes mais en a toujours eu. Une bibliothèque n'est pas une médiathèque. La saveur d'un papier, d'une étagère à portée de la main survivra toujours à un surf sur les outils médiatiques qui se transforment par imprimante en articles sans âme, isolés de leur revue d'origine. Or la presse écrite ne semble pas devoir être irrémédiablement supplantée par la presse « virtuelle ». En atteste par exemple le succès confirmé des 5 principaux quotidiens anglais qui ont enregistré 30000 nouveaux adhérents depuis les 5 dernières années.

Au-delà, il faut aider nos confrères francophones installés dans des structures plus isolées que les nôtres et qui ont de grandes difficultés à s'exprimer dans des revues anglo-saxonne (AS). Leurs travaux sont bien souvent des plus pertinents et évoquent des problèmes que nous ne fréquentons guère, constituant alors un point de référence lorsque la prise en charge d'une pathologie rare sous nos climats nous incombe, et ce n'est qu'un exemple. Nous savons tous que l'acceptation des publications dans la plupart des revues AS tient parfois plus compte de l'origine géographique de l'écrivain que de la teneur de l'article. Il est plus facile d'être né quelque part sous les projecteurs de la bienséance que n'importe où sur un continent oublié. Je pense à nos confrères Africains et d'Europe centrale par exemple, attachés à la francophonie, aux moyens financiers limités (car publier coûte parfois cher, ne serait-ce que pour la traduction). Que d'articles soumis à une revue AS nous reviennent cependant avec pour commentaire « anglais incorrect » alors que des littéraires les ont traduits en notre présence, et que le remodelage succinct d'une tournure de phrase pourrait être réalisé par un comité de lecture généreux ayant compris l'honneur que nous lui faisons en nous exprimant dans la langue de Shakespeare…. ou de Bush ! Neurochirurgie doit faire apparaître sur sa page de garde qu'elle est bien l'organe d'expression de tous les francophones, où soient ils et pas seulement de la SFNC et de la SNCLF. On nous dira que des articles rédigés en anglais dans notre revue passeraient mieux. Alors faisons-les ! Qu'importent les moyens…. Ne soyons pas psycho-rigides. Nous n'en avons plus les moyens !

Mais ne rougissons pas d'écrire dans la langue que nos ancêtres nous ont transmise. Nous faisons l'effort de parler anglais, ou pire américain. C'est un bien pour nos neurones mais une soumission hélas irréversible pour notre développement. Loin de moi l'idée de bouder les revues AS par définition internationales. Elles ont leur valeur, mais ne sentent pas notre terroir. Elles sont incontournables mais d'accès difficile. Y publier est une nécessité, et je voudrais rappeler aussi la qualité des revues européennes que nous devons défendre et donc investir.

Alors que faire ? Abonnons nous et de grâce, chers collègues, abonnez au moins votre service. Les membres du CNU, élus démocratiquement et représentants de la France neurochirurgicale tiennent largement compte de publications faites dans Neurochirurgie. Il faut continuer à le faire et inciter les candidats à s'y soumettre. Il ne faut pas omettre de citer les articles publiés dans notre journal à tous niveaux de publication. C'est la garantie d'une progression du sacro-saint impact factor fourche caudine de la publication, sous laquelle il faut passer mais l'important est de publier, de communiquer ce que nous faisons sans complexe. C'est la force de notre revue. L'appréciation des qualités d'un confrère ne peut se résumer à une grille quantitative et abstraite. Le parcours du combattant imposéà nos jeunes collaborateurs est bien lourd mais incontournable. Qu'il soit au moins productif ! Les thèses scientifiques ou prétendues telles (en sachant qu'au retour de la paillasse, où on ne les a souvent utilisés comme paillassons(!)nos jeunes ne savent plus de quel côté se tient un bistouri), méritent au moins d'être résumées. Nous ne les voyons guère dans notre revue ! Alors ne focalisons pas trop sur des chiffres. Publions, publions bien mais publions aussi Français, pardon, Francophone, nous qui sommes les derniers Francophiles ! Qu'on ne pense pas que j'ai quelque hostilité vis-à-vis de nos confrères d'outre atlantique, les états-uniens. J'y ai des amis mais le système est dangereux pour notre survie et j'aimerais seulement que nous fassions comme eux : des publications que nous lisons, tout simplement et sans complexe. Neurochirurgie nous le permet et reste le ciment de notre confrérie.

Alors abonnons nous, citons nous sans honte dans les bibliographies, valorisons les articles publiés dans notre journal et cessons de penser qu'internet, c'est l'avenir exclusif. Internet n'est qu'un moyen, une revue, c'est un cœur.

L'EPP est obligatoire depuis l'été 2005. Qui parmi nous peut actuellement en faire état dans sa pratique quotidienne ? Le CSA de la SFNC s'y attelle et Gilles Brassier en est l'interprète. Comment faire face à cette obligation encore bien vague dans la plupart des esprits ? Il ne faut d'abord pas confondre FMC (formation médicale continue) et EPP qui ajoute un caractère dynamique et évolutif à l'acquisition permanente et analytique de nouvelles connaissances. L'EPP suppose des structures habilitées pour l'évaluer. Notre Société en sera bientôt puisqu'un dossier (lourd !) de demande d'accréditation est en cours.

Comment faire en pratique ? Un exemple me semble approprié, pas trop chronophage, et positif : c'est le staff. Il peut s'effectuer de façon adéquate, en tenant à jour par un secrétaire de séance volontairement pérenne (!), le déroulement de nos présentations de dossiers. Bien souvent, les décisions sont prises de façon certes collégiale mais aussi arbitraire ( habitude, prévalence de l'avis des plus anciens, attirance pour des techniques nouvelles…). Ces staffs qui doivent être pluridisciplinaires peuvent être formalisés, nourris d'une obligation de mise au point bibliographique, les dossiers étant suivis et discutés à plus long terme avec analyse des résultats et, partant, adéquation des mesures thérapeutiques et des indications. C'est un moyen lourd, astreignant mais positif que l'on doit imposer à nos équipes et je pense qu'outre le plaisir de répondre collégialement à nos obligations légales, cela devrait aussi nous permettre en fin de compte, d'améliorer… nos pratiques. Ce n'est pas non plus un hasard. A ce titre, les staffs pluri-disciplinaires qui nous sont imposés pour la cancérologie peuvent s'y calquer.

L'EPP est certes un surcroît de travail et notre esprit Français volontiers grincheux l'accepte mal…sed lex !

Je ne vais pas m'étendre plus sur ce sujet que Gilles Brassier développera à Nice. Merci à ceux qui vont l'aider dans cette lourde tâche et je pense notamment à Jacques Lagarrigue et à Jean Jacques Moreau.

Voilà ce que je voulais vous transmettre, mettant l'accent sur deux thèmes de la plus haute importance pour notre communauté.

A chacun de vous je présente tous mes vœux pour 2007

Roger ROBERT

CR Assemblée générale de la SFNC

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[/NICE, Hôtel Negresco le 9 mars 2007/]

11H00 -13H00

1- RAPPORT MORAL DU PRESIDENT : R ROBERT

Roger Robert prend la parole, remercie le CSA pour le travail accompli durant les deux dernières années et fait le bilan de son mandat :

1- Coordonner dans le respect les activités des différentes composantes de la neurochirurgie :

2- Optimiser nos rencontres en en réduisant le nombre et en nous regroupant.

3- Poursuivre les efforts de formation, d'intégration et de motivation de nos jeunes collègues.

4- Veiller à l'application optimale et rationnelle des mesures ministérielles en cours de rédaction

5- Développer enfin les informations pour nos patients et les guides de bonnes pratiques

Les points à développer

- L'EPP et la demande d'agrément : Définir une commission spécifique Point G. Brassier

Sélectionner des experts

- Les Accréditations Européennes : Triste exemple de l'Ouest

- Intégration des CCA au CSA : Fait

- Participation aux réunions de la World et de l'EANS Com d'hab

- Recentrer la fonction de la SFNC

- Séances de TP lors des congrès ?

Les points négatifs :
- Les jeunes neurochirurgiens (seniorisation, congrès, cours européens, collège) : manque d'information+++
- Les informations aux patients : Bilan à faire
- Le site
- Les dates des ateliers (chevauchement) : problème réglé ?

Au total :{}

Points forts :

- Diminution du nombre des congrès
- Solidarité face aux ARH
- Entrée des jeunes dans l'action

Bon courage pour le nouveau bureau.

2- TRESORERIE 2006 : F. PARKER

Diapositives à venir

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Le trésorier propose que la cotisation annuelle des membres titulaires et associés soit identique et maintenu à 100 euros et que celle des membres juniors soit portée à 30 euros. Ceci sera proposéà l'AG. Par ailleurs, il faut trouver des sponsors pour les bourses car Pfizer ne peut plus participer au financement de la bourse de voyage. Link serait entre autre un bon candidat pour un partenariat avec la SFNC.

Les membres présents donne quitus pour les comptes à l'unanimité. 65 membres présents.

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3- FMC et EPP , G BRASSIER

Gilles Brassier a constitué le dossier EPP de la SFNC qui est pratiquement finalisé. La première séance d'EPP de la SFNC aura lieu à Nice durant les journées françaises et aura pour thème les hémorragie méningées par rupture d'anévrisme sous la responsabilité de F Proust et J.P Lejeune.

Un visiteur de la FSM devait assister à la séance pour validation, mais il ne sera finalement pas présent. La séance sera validée à Postériori. Un membre coopté du CSA aura une mission spécifique EPP.

4- LES 4 mes JOURNEES FRANCAISES DE NEUROCHIRURGIE : PH PAQUIS

Les quatrièmes journées françaises ont lieu à Nice du 8 au 10 mars à Nice à l'hotel Négresco

2OO participants sont attendus, 21 stands sont prévus et le budget devrait être bénéficiaire.

Des Collègues allemands sont invités. Le Vidéostreaming sera prise en charge pour 6000 euros

Ainsi que les frais d'hôtellerie de Frédéric Dauger. Un système de paiement en ligne a été mis en

Place sur le site de la SFNC.

5- MODIFICATIONS DU REGLEMENT INTERIEUR

Les discussions concernant la présence de représentants des jeunes neurochirurgiens ( juniors et CCA) au CSA et de renforcer le CSA pour répondre au besoin de préparer les actions de FMC et d'EPP nécessitent de modifier le règlement intérieur.

Les discussions concernant l'élection du président et la longueur de son mandat nécessite une modification des statuts et un consensus qui n'est pas manifeste actuellement. IL faudra après discussion au sein du CSA voter ce changement lors de la prochaine AG en proposant dans la convocation la modification des statuts envisagée.

Voici les modifications ( en gras) du règlement intérieur au chapitre 4 qui sera proposéà l'AG.

4 – 2 / 3 : Membres à voix consultative

Pour assurer la réalisation de son objet statutaire, le CSA s'adjoint lors de ses réunions des membres représentants de l'ensemble des composantes de la Neurochirurgie Française :

Le président de la Société Française de Neurochirurgie pédiatrique ou son représentant

Le président de la Société Francophone de Neurochirurgie du Rachis ou son représentant

Le président de l'Association Française des Neurochirurgiens Libéraux ou son représentant

Le président du Club Français de Stéréotaxie et de Neurochirurgie Fonctionnelle ou son représentant

Le président du Club de Neuro-oncologie

Le président du Club de Neurochirurgie vasculaire

Ces membres participent aux réunions du CSA et disposent d'une voix consultative.

4 - 2 / 4 : Membres ayant des missions spécifiques

Pour assurer la réalisation de son objet statutaire, le CSA s'adjoint lors de ses réunions des membres assurant des missions spécifiques :

Un membre représentant les membres juniors

Un membre représentant les Chefs de cliniques et les assistants.

Un membre chargé de mission pour la FMC nommé par le CSA

Un membre chargé de mission pour l'EPP nommé par le CSA

Un membre chargé de mission déléguéà L'UEMS nommé par le C

Chapitre 5 : Création d'une commission de l'EPP et de la FMC

Texte en cours de préparation : Gilles Brassier

Les modifications du règlement intérieur sont votées à l'unanimité.

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6- NEUROCHIRURGIE 2008, TOURS : M JAN

Le congrès commun associant toutes les sociétés ( SFNC, SNCLF, SFNCR, SFNCP, AFNCL et tous les clubs( stéréotaxie et fonctionnel, neurooncologie, neurovasculaire) aura lieu du 27 au 31 mai 2007 à Tours ou nous seront accueillis par M Jan. Ce sera la première manifestation de ce type et il est envisagé d'accueillir également les infirmières de neurochirurgie. Les modalités d'organisation ont été définies en novembre 2006 ( Cf CR CSA). Le rapport aura pour thème : Traitements chirurgicaux de l'épilepsie ( responsable B Devaud). La ligue contre l'épilepsie pourrait participer =1 journée complète.

Chaque famille composante aura une demie journée (7 sur-sociétés ou club).

Demie journée du collège EPP neurooncologie thème d'une des sociétés composantes,

demie-journée de vasculaire, demie-journée fonctionel, demie-journée rachis, demie-journée pédiatrie,

demie journée libéraux,demie journée SFNC ? Les infirmières ?

Les thèmes et le programme seront rapidement proposés à M Jan

7- LES SOCIETES COMPOSANTES :

Société Française de Neurochirurgie Pédiatrique : P DHELLHEMMES

P DHELLHEMMES annonce la disparition récente de Claude Lapraz. Une évocation de son action pour la neurochirurgie française sera faite lors de l'AG. Le prochain congrès de la SFNCP aura lieu à Toulouse fin mars. La réunion suivante aura lieu à Tours lors du congrès commun. Il rappelle que Necker organise chaque mois une réunion avec présentation de dossiers.

Société Francophone de Neurochirurgie du Rachis:G MATGE

La SFNCR se rapproche de la SFR et organisera un congrès commun à Nantes du 7 au 9 juin 2007 ( R Robert, N Passuti). Les thèmes du congrès sont : lombalgie, gestion du LCR, tumeurs du sacrum, instabilité, fessalgie. Un atelier au labo d'anatomie est prévue le 7 juin.

Les prochains congrès auront lieu à tours en mai 2008 ou une demi journée est prévue (une participation de la SFR était envisagée mais n'est pas confirmée) puis au Touquet en 2009 organisée par R Assaker et Chopin.

Le DIU du rachis marche bien. Nice et Lyon devraient participer à la prochaine session. Faut-il créer un diplôme de compétence étendue ?

Club Français de Stéréotaxie et de Neurochirurgie Fonctionnelle : S BLOND

La session du club à Nice à pour thème : les algies de l'extrémité céphalique. Le cours européen de neurochirurgie fonctionnelle a eu lieu en novembre 2006. Il semble nécessaire de créer un diplôme de compétence étendue en Neurochirurgie fonctionnelle plutôt qu'un DESC. Le DIU n'a pas la même vocation et a des difficultés à s'organiser. Le cours de radiochirurgie organisé avec J Régis fonctionne bien. Le DESC d'algologie-soins palliatifs est créer par décret. La mise en œuvre de ce DESC sera difficile pour l'année 2007-2008 en raison de l'organisation des terrains de stage et de l'enseignement.

La SFETD organise un congrès sur les douleurs neuropathiques en novembre 2007. Le club participera à cette manifestation.

Sur le plan administratif, la cotation CCAM de la radiochirurgie est en cours de discussion. La stimulation du nerf vague est sous évaluée et nécessiterait une révision à la hausse.

Club de Neuro-Oncologie : P MENEI

Les discussions avec l'INCA continuent et on s'oriente vers un CR opératoire standardisé.

Le SORs Gliomes sont en révision et le CNO souhaite que les neurochirurgiens y participent à leur juste place et revendique une position de coprésidence dans la gestion des groupes de travail. Le DIU fonctionne bien et il devrait donner une compétence en chimiothérapie pour la neurooncologie. A Nice le thème du CNO est la biologie des gliomes.

Association Française des Neurochirurgiens Libéraux : J M FUENTES J DESTANDAU

Sur le plan scientifique, une enquête nationale sur la chirurgie endoscopique est en cours. A Nice le thème scientifique sera les complications en neurochirurgie libérale. Le prochain congrès aura lieu à Limoges le 15 septembre et aura pour thème les adénomes hypophysaires et les tumeurs intamédullaires.

Sur le plan syndical, le décret n'est pas encore publié mais la communauté des neurochirurgiens libéraux s'inquiète beaucoup de la façon dont les SIOS sont gérés et en particulier des contraintes liées à la réanimation. Certains centres actuellement autorisés risquent de ne plus avoir l'agrément pour l'activité Crâne. Des actions devront être menées pour faire valoir l'activité neurochirurgicale en secteur libéral

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Création du club de Neurochirurgie vasculaire : JP LEJEUNE, F PROUST

Un groupe de Neurochirurgien s'intéressant à la neurochirurgie vasculaire se réunit depuis plus d'un an et àélaborer des recommandations pour la prise en charge des anévrismes intra crâniens. Il semble important que ce groupe trouve sa place dans la SFNC sous la forme d'un club au même titre que les deux autres clubs qui compose la SFNC. Cette proposition sera faite lors de l'AG. Un PHRC sur la prise en charge des anévrismes du sujet âgé a été proposéà l'appel d'offre. D'autre sujet d'étude sont en cours : ARUBA, Hémorragie cérébrale spontanée.

L'AG prend acte de la création du club de Neurochirurgie vasculaire

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8- CANDIDATURES : B BATAILLE,

MEMBRES TITULAIRES : David FISCHER LOKOU (Strasbourg)

Jean Christophe SOL ( Toulouse)

Laeticia DI TOMMASO ( Besançon)

Claire HAEGELEN ( Nantes)

Stéphane DERREY (Rouen)

Arnaud DAGAIN (Val de Grace)

Dominique MARNET (Reims)

François VASSAL (St Etienne)

Vincent LUBRANO (Toulouse)

Carine KARACHI ( PARIS)

Gregory DRAN Montpellier)

Etienne MIREAU ( Paris)

MEMBRES JUNIORS : Emile SIMON (Lyon)

Pierre Yves BORIUS (Toulouse)

Guillaume BONIFACE (Montpellier)

Mathieu DELION (Angers)

Emmanuel Mandonnet (Paris)

Aurélien Coste ( Clermon Ferrand)

MEMBRES ASSOCIES : Walid FARAH (Dijon)

Adriano YACUBIAN FERNANDEZ Brésil) M TADIE et F PARKER

Joao PINHEIRO FRACO ( Strasbourg) D METRAUX, P KEHRLI

NDRI Dominique (Tours) M JAN

L'AG valide les nouveaux membres à l'unanimité.

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9- ELECTION DE 3 MEMBRES DU CSA DE LA SOCIETE FRANCAISE :

MEMBRES SORTANTS : R ROBERT, I PELISSOU GUYOTAT, PH PAQUIS.

LES CANDIDATURES : Philippe Cornu

Jean Paul Lejeune

Pierre Hugues Roche

Les trois candidats sont élus à l'unanimité.

10- ELECTION DU PRESIDENT : Candidat J P NGUYEN

J.P N Guyen est élu à L'unanimité.

11- LES JEUNES NEUROCHIRURGIENS ET LES BOURSES : P KEHRLI, PH PAQUIS

Pierre Kehrli a fait le point sur les ateliers. Manifestement le nombre de participants aux ateliers diminue. Il faut bien sur éviter des chevauchements comme cela a été le cas l'année dernière.

Les boursiers pour la participation aux journées françaises de Nice sontavec la participation de

Codman,Sophysa, B Braun, Integra,Vygon
- Michel LEFRANC, Amiens
- Emmanuel MANDONNET, Paris
- Pierre Yves BORIUS, Toulouse
- Pierre Louis HENAUX, Rennes
- Mathieu DELION, Angers
- Damien PETIT, Angers
- Grégory DRAN, Montpellier
- Narantua, Caen
- R Caron , Grenoble
- M Peyre
- K Buffenoir

- AFS roumaine de Caen

Les bourses sont attribuées à l'unanimité.

12- LE COLLEGE : J-J MOREAU.

JJ Moreau fait le point sur le Colloque du Collège qui a eu lieu à Chamonix au mois de janvier et qui avait pour thème : la FMC et l'EPP. Lors de cette réunion G Brassier et F Proust ont préparé la séance d'EPP qui est prévue à Nice le 9 mars et qui a pour thème les hémorragies méningées. Il présente également la situation du campus numérique qui est très bien situé dans les campus français et qui est régulièrement abondé par du vidéostreaming financé par la SFNC.

Le prochain Collège national aura lieu Chez Codman les 12 et 13 novembre. La réunion du CSA aurait lieu le 14 novembre. Le décalage dans le temps est liéà la coupe du monde de rugby. Nous seront reçu probablement par Fabien Gualtier qui possède un restaurant. Le programme du cours est déjà bien élaboré et sera sur le schéma habituel.

Le Collège doit participer à la fédération des Collèges, à la réforme du DES avec le CNU et établir des référentiels métier. Il demande du renfort pour ses missions et c'est la raison de certaines modifications du règlement intérieur.

13- AFFAIRES SYNDICALES:B IRTHUM

Le syndicat est dans l'attente de la publication des décrets. Certains Collègues libéraux ont sollicité le syndicat pour agir sur les SIOS. Il semble que les remarques du syndicat soient peu prises en compte. Il faut d'une part vérifier que le syndicat est en règle sur le plan statutaire pour pouvoir entreprendre des actions le cas échéant, d'autre part garder une solidarité entre les neurochirurgiens quelques soient les modes d'exercice et le spécificités de chacun.

14- LE SITE INTERNET : I PELISSOU GUYOTAT, J DESTANDEAU

Le site est fonctionnel. Il demande àêtre actualisé régulièrement.

15- EVALUATION DES BOURSE A MI PARCOURS

M Peyre : profilage génomique des rechutes d'épendymomes intracrâniens de l'enfant

E Simon : stimulation électrique chronique du cortex auditif en cas d'acouphènes chroniques invalidants

Mémoire à soutenir en Juin ou session de rattrapage en septembre.

Kevin Buffenoir : modifications des réflexes segmentaires après lésions des voies supra-spinales de commande de la motricité. Thèse de génie mécanique.

Les trois boursiers ont montré l'avancée de leurs travaux qui sont dans les temps et d'excellente qualité.

L'AG prend acte

16- AFFAIRES INTERNATIONALES ET SFNC : Marc SINDOU

Tout d'abord Marc SINDOU rend hommage à Claude Lapraz et une minute de silence est demandée aux présents en respect à sa mémoire.

Marc SINDOU a été invité pour d'une part pour faire le point sur le congrès commun de TOURS et d'autre part pour faire le point sur les relations avec l'EANS et La WFNS.

L'EANS = pédagogie. Il faut occuper les places dans les comités. Mieux se comporter. Payer les cotisations

- UEMS = législation Evelyne Emery.

- Training Commitee : élire ou désigner quelqu'un Lisbonne en août. Discussion avec les trainees. B. George. Ch Ste Rose. H Duffau. Un candidat à proposer en remplacement de M Sindou

- Inscription au cours européen

- Inscription individuelle possible réduction Acta + JNS : 500 inscrits.

- Nominating committee

- Complexe français / anglais.

- Délégué français doit assister à toutes les réunions

- Publier dans Acta( Impact factor = 0,9. Supplément)

- Advances and technical standard.

- Formation continue http://www. eans.org

- Présence à Glasgow début septembre au congrès européen

17-DOMICILIATION DE LA SFNC

La SFNC est domiciliée à Nice au CHU. Ph Paquis quitte le CSA. L'AG donne mission au nouveau secrétaire gilles Brassier de changer la domiciliation de la SFNC en accord avec la réglementation.

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L'AG se termine à 13h.

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L'AG

LE SECRETAIRE Ph PAQUIS

CR Colloque du Collège 2007

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Le colloque du Collège des Enseignants de Neurochirurgie s'est tenu à Chamonix du 25 au 28 janvier 2007. L'ambiance de travail imprégnée de passion pour l'enseignement de la Neurochirurgie, constatée l'année dernière, s'est confirmée. Au fur et à mesure des années, progressivement, le groupe s'étoffe et il se tisse un réseau de plus en plus « professionnel » comme l'avait constaté P. Kehrli. Ce colloque a reçu l'aide financière de l'association économie et santé et de la Société Pfizer.

- Le thème principal de la réunion a traité de l'obligation de FMC et l'EPP(évaluation des pratiques professionnelles) dirigé par G. Brassier (Rennes)

L'obligation de suivre un programme d'EPP, instaurée depuis Juillet 2005 par périodes d'évaluation de 5 ans, a été ou est plus ou moins bien vécue par nombre d'entre nous, y voyant une surveillance de notre pratique, mêlée d'une impression d'inquisition, ajoutée au nombre déjà« lourd » de nos taches quotidiennes et susceptible de correspondre potentiellement à une « usine à gaz ». En outre cette nouvelle procédure se caractérisait par une relative confusion dans la mesure où les textes concernant la « nouvelle »FMC n'étaient pas encore parus. Ces derniers le sont désormais, ce qui a permis de clarifier l'ensemble du sujet, l'EPP s'avérant être une des composantes de la FMC nouvelle formule, qui regroupe et possède pour objectifs le perfectionnement des connaissances (correspondant à« l'ancienne » FMC) et l'amélioration de la qualité des soins (représentée par l'EPP).

En outre, force est de constater que cette procédure existe dans tous les pays de l'OCDE et qu'elle doit être considérée comme «une responsabilisation et non un contrôle» (J. Roland, ancien Président de la Conférence des Doyens et actuel Président du Conseil National de l'Ordre des Médecins). Les principaux éléments concernant FMC et EPP seront trouvés sur le site de la HAS, ainsi que celui du conseil national de la FMC (www.cnfmc.fr), sachant qu'au total et d'ici Juillet 2010, chaque médecin devra pouvoir faire état d'au moins 250 crédits, ce qui sera en pratique vraisemblablement aiséà atteindre. A cet égard il faut souligner que nous faisons tous de l'EPP sans le savoir et que la problématique dominante réside dans la nécessité de« formaliser » nos actions, notamment en ce qui concerne nos staffs, à l'image de ce qui est fait pour les réunions de concertation pluridisciplinaire ou RCP.

Les concepts sur lesquels repose l'EPP sont de 2 types :
- des concepts médicaux, à savoir les recommandations professionnelles (conférences de consensus, consensus formalisé d'experts, recommandations pour la pratique clinique ou RPC), l'évaluation de la qualité des soins ( méthodes implicites que sont les revues de dossiers par des pairs et qui sont fondées sur le seul jugement technique ; méthodes explicites comprenant un audit clinique avec définition de critères de qualité, réalistes, pour une pratique donnée, audit suivi d'une appréciation des pratiques réelles puis d'actions visant à faire converger la pratique constatée vers les critères retenus), enfin la médecine fondée sur les preuves (Evidence Based Medicine) qui intègre les meilleures données de la recherche, les préférences des patients et la compétence du médecin ;
- des concepts non médicaux, représentés par l'amélioration continue de la qualitéet la gestion des risques, deux notions inventées par le milieu industriel il y a plus de 25 ans.

Les méthodes utilisées en matière d'EPP, suivent peu ou prou le même canevas et l'ordre suivant : choix du sujet correspondant à un enjeu d'amélioration ; analyse du processus et des pratiques de soins ; identification et prise en compte des recommandations de pratique pertinente ; diagnostic de l'existant ; plan d'amélioration ; enfin, suivi avec mesure et maintien du résultat.

Les méthodes peuvent être :
- une approche par comparaison avec un référentiel : audit clinique, très utilisé et qui peut être ciblé afin de le simplifier ; il permet d'évaluer, par exemple pour l'ensemble d'un service de soins, la réalisation d'un acte de soins ou la prise en charge d'une pathologie, voire la traçabilité ; la revue de pertinence de soins est une autre méthode de choix et évalue l'adéquation des soins aux besoins des patients, par exemple la pertinence de tel examen complémentaire ou de telle prescription ; quant aux enquêtes de pratique, elle concernent l'analyse d'une situation clinique particulière en la comparant à la pratique attendue ;
- une approche par processus ; elle permet d'identifier et de comprendre les problèmes de qualité de manière directe, étudie une prise en charge en analysant le circuit du patient, par exemple au bloc opératoire ; elle concerne également l'analyse des processus transversaux, par exemple le circuit du médicament, ou la gestion des risques ;
- une approche par problème : basée sur la méthode de résolution de problème, elle a pour but d'analyser un problème de prime abord complexe et de trouver les solutions pour l'éliminer (exemple : dysfonctionnement dans l'accueil des patients) ; elle inclut aussi les revues de mortalité-morbidité ;
- une approche par indicateurs, comme l'analyse des infections du site opératoire (ISO).

Les programmes d'EPP se différenciaient dans les premiers textes, en actions ponctuelles et en programmes continus. Il est désormais admis que tous les programmes d'EPP sont en fait continus, tenant compte du fait que tous comprennent une évaluation du suivi à long terme et le maintien du résultat, voire une autre étape d'amélioration du processus si l'état de l'Art le justifie.

L'état des lieux en France a été fait par J. Lagarrigue. Il a rappelé que ce dispositif a mis plus de 4 ans pour être complet et lancé officiellement en décembre 2006. Il s'agit de l'obligation pour tout médecin de participer à des actions de formation et d'évaluation des pratiques professionnelles agréés par un organisme dans un but d'amélioration de la qualité. La SFNC a envoyé un dossier de demande d'agrément au CRFMC et à l'HAS (G. Brassier) pour que les actions scientifiques et éducatives organisées par la Société et le Collège (ou d'autres…) obtiennent une attestation d'agrément. C'est un des rôles des Sociétés savantes (présenté par JJ. Moreau). D'autres rôles ont été listés,en plus de l'organisation de réunions scientifiques,constituer les recommandations de pratique clinique, créer des référentiels EPP, aider à la constitution du dossier personnel FMC/EPP de chaque neurochirurgien. Cette surcharge d'activité demandée à la Société nécessitera une structuration particulière avec la création d'une commission spécifique et une augmentation des membres du CSA.

Après cette présentation du cadre général de l'EPP, la réunion du Collège a consacré 2 heures à une mise en pratique pour la première application, concernant la session prévue lors des prochaines Journées de Neurochirurgie devant se dérouler à Nice en Mars et dont le thème retenu ,« les anévrismes artériels intra-crâniens », a été confiéà F. Proust et JP Lejeune.

Ensuite JJ Moreau a présenté l'étude ISO réalisée à Limoges, qui constitue un modèle pour tous les autres centres.

Nos collègues anglo-saxons ont une longue expérience de l'évaluation des pratiques professionnelles. Nous avons demandé au Référent pédagogique du Collège B. Charlin de faire un état des lieux dans le monde anglo-saxon. Le développement professionnel continu (DPC) concerne l'acquisition, le renforcement et le maintien des connaissances, habiletés et attitudes par les praticiens. Ses buts sont d'améliorer la qualité de la pratique professionnelle et d'améliorer les « outcomes » de la pratique. On a assisté ces dernières années dans le monde anglo-saxon à une transition de la formation médicale continue (centrée sur l'expert/enseignant, épisodique, faite d'approches magistrales, visant à la transmission d'information sans prendre grande attention aux besoins des apprenants) vers la DPC, plus centrée sur l'apprenant, plus auto-dirigée, et plus « opportuniste ». La DPC, plus informelle, met l'accent sur de nouveaux thèmes tels que formation à la collaboration, à l'éthique, à la communication médecin / patient et se préoccupe d'améliorer la pratique professionnelle avec sa complexité, ses incertitudes et ses valeurs conflictuelles. La présentation Power Point décrit les principaux éléments de cette transition. (vidéo streaming sur le site www.campus-neurochirurgie.org){{}}

L'acquisition de ces compétences transversales est encouragée en Amérique du Nord et fait parti de la formation professionnelle continue. Daphné Girardot (Faculté de pharmacie, Université de Montréal) nous a montré comment grâce à la Création d'un portfolio on pouvait aider les étudiants gradués de la Faculté de pharmacie à développer leurs compétences transversales.

Le cheminement actuel des étudiants aux cycles supérieurs de la faculté de pharmacie est surtout concentré sur l'acquisition de connaissances spécifiques à leur domaine de recherche. Toutefois, une carrière dans l'industrie pharmaceutique ou dans le milieu de la recherche académique nécessite la maîtrise d'autres compétences importantes, dites compétences transversales. Parmi celles-ci, on compte le professionnalisme, la gestion, la communication, le travail d'équipe. Malheureusement, les étudiants hautement formés en recherche manquent présentement un encadrement pédagogique adéquat pour le développement de leurs compétences transversales. La faculté de pharmacie offre déjàà ses étudiants une grille d'autoévaluation qui comprend 13 compétences transversales devant être idéalement atteintes à la fin des études graduées. Toutefois, puisque l'autoévaluation se fait annuellement avec une rétroaction de la part du directeur de recherche, le manque de suivi sur la progression de chaque étudiant dans le développement de ses compétences transversales a suscité, chez nous, le besoin de créer un outil qui permet de documenter sa progression. Pour se faire, nous avons créé un portfolio de format électronique qui permet aux étudiants de documenter la progression du développement de leurs compétences transversales.

Dans leur portfolio, les étudiants documentent la progression du développement de leurs compétences transversales à travers les nombreuses activités qu'ils accomplissent durant leurs études graduées (comme de participer à un congrès). De cette façon, les étudiants peuvent regrouper l'ensemble des réflexions apportées pour chacune des compétences et prendre conscience de leurs points forts et de leurs points faibles, puisque l'outil informatisé offre une vue d'ensemble de leurs réflexions. Ils peuvent aussi y consigner des activités de remédiation qu'ils entendent entreprendre pour améliorer leur niveau de compétence si des lacunes se présentent.

Un test pilote du portfolio a été fait sur une période de 3 mois auprès de 9 étudiants gradués volontaires. Tous étaient d'accord sur les points suivants : 1) l'utilisation du portfolio est facile, conviviale et efficace ; 2) le portfolio permet de se rendre compte des points forts et des points faibles ; 3) il permet de proposer un plan d'action pour améliorer les compétences qui présentent des lacunes ; et 4) il permet de voir la progression du développement des compétences.

- Bilan et développement du campus :

Le portail numérique de neurochirurgie a étéà nouveau évoqué mais surtout les nouveautés du site du campus. L'inflation (heureuse !) des données numériques au sein du campus nécessite une refonte de son organisation et une indexation des ressources. L'objectif est d'obtenir une détection automatique des besoins des visiteurs du site à partir d'une plate forme numérique. Cette plate forme, utilisant des logiciels libres, a été construite l'année dernière pour gérer la FMC en ligne. Elle permet l'utilisation des TCS, le paiement et l'inscription en ligne, l'envoi d'une attestation, etc…(voir FMC en ligne)

Le site des internes présente un déficit de gestion. Le choix a été fait d'incorporer une rubrique dans le portail autogérée par les représentants des internes.

E. Mireau nous a présenté son excellent travail sur les Séances de bibliographie sur internet. Ce moyen d'acquisition des connaissances est réservé pour l'instant aux étudiants en neurochirurgie. L'extension de ce procédé aux autres pôles d'enseignement a étéévoqué : étudiants en médecine dans le cadre de la lecture critique et la FMC. D'autant plus qu'une salle spécifique à la neurochirurgie a été ouverte sur le système Breeze. La visibilité des séances (dates, moyens de connexion) sur le portail de neurochirurgie doit être accrue.

Le thème de laformation aux TIC a traité duWeb 2.0. F. Dauger nous a initiéaux nouveaux usages d'internet (wiki, tag). Avant, l'internaute se contentait de consulter des sites. Désormais, grâce à l'évolution technologique et aux usages multiples de la toile, il peut les créer y échanger textes, son et images et construire des réseaux en relation constante par le biais des messageries (Google) « de simple consommateur, l'internaute est passé au statut de contributeur ». C'est bien l'usage que nous souhaitons développer au sein du portail numérique de neurochirurgie depuis le choix du logiciel libre SPIP avec l'avantage de la publication assistée.

IPM 06, Internet et Pédagogie Médicale, congrès annuel de l'UMVF a eu lieu en novembre à Tunis. L'Université Médicale Virtuelle Francophone nous a demandé d'animer une partie de ses journées en présentant les travaux du campus. Cinq d'entre nous, impliqués dans les projets (M. Kalamarides, E. Mireau, M.J. Coignac, F. Dauger, JJ. Moreau), ont présenté le thème suivant «comment et pourquoi une discipline médicale s'investit pour et par le numérique au sein de l'UMVF». Cet espace-temps de communication accordéà notre discipline montre la qualité et l'intérêt du site du campus de neurochirurgie.

- Bilan et développement du collège :

Les journées nationales d'enseignement (JNE) 2006 ont été un incontestable succès (voir compte-rendu sur la lettre). Les 120 personnes inscrites (dont 40 DES et 30 enseignants) ont reçu l'aide logistique et technique de la société Codman Johnson Johnson. Ces journées nationales d'enseignement ont été filmées et sont accessibles sur le site du campus en vidéostreaming.

Les journées nationales d'enseignement 2007 se dérouleront les 11 et 12 octobre dans les mêmes conditions. Le programme pédagogique est pratiquement complet. Nous avons proposéà B. Rillet, notre collègue de Genève, de traiter un thème. Les contacts ont été pris.

L'analyse du questionnaire des DES sur leur environnement pédagogique a apporté moins de renseignements que les 2 précédents. La liste indicative des gestes techniques que doivent savoir effectuer les internes est peu utilisée. Il faudra revoir cette liste avec les internes lors des JNE. La liste doit comporter les gestes techniques élémentaires.

Est-ce que l'environnement pédagogique des internes a changé ? On remarque un manque d'informations émanant des coordinateurs régionaux et inter régionaux.

L'organisation du cours commun SFNC et SNCLF s'est modifiée cette année du fait du désengagement de la société Storz dans l'organisation de l'évaluation. Cela a nécessité un engagement différent de la SFNC et du Collège avec le prêt de matériel audiovisuel et d'un système d'évaluation de type Powervote et la location de boîtiers de vote. La réalisation n'a pas été complètement satisfaisante du fait de quelques problèmes techniques. Un choix sur l'organisation des séances d'évaluation doit être fait par le CSA.

Le projet de constitution d'un Manuel des gestes techniques proposé l'année dernière s'est modifié. Le manuel est réservé aux étudiants en neurochirurgie et doit s'incorporer dans la définition des compétences et leur évaluation. Un autre projet, plus tourné vers la FMC, est développé par B. Georges et décrit sur un mode audio visuel sur le site de la SFNC les techniques chirurgicales de surspécialité.

La formation médicale continue en ligne a été abordée par M Kalamarides. Le projet est achevé. La première formation test construite à partir du matériel pédagogique confié par G. Brassier à partir d'une table ronde sur le sujet des adénomes hypophysaires est en ligne. Ce travail a nécessité la création d'une plate forme numérique pour gérer l'évaluation par TCS et les séquences du parcours de la formation : inscription, pré-test, vidéo streaming, post-test, résultat de l'évaluation et justificatif.

S. Litrico nous a à nouveau enthousiasmé lors de sa présentation sur la simulation chirurgicale. Ses travaux progressent depuis la création d'une plate forme technologique ouverte de simulation et d'un partenariat avec une structure de développement (SOFA). Ce développement se fera en 3 phasessur les thèmes : ponction du ventricule, résection tumorale, clippage d'un anévrysme. L'objectif de la première phase est de modéliser la pose d'une dérivation externe avec une orientation pédagogique.

Le sujet du 2ème cycle a encore été débattu. Heureusement E. Cuny a débloqué la situation en fournissant au Collège les objectifs du programme 2ème cycle et les éléments d'enseignement sur l'hémorragie méningée. Il s'engage à compléter cet enseignement dès cette année avec d'autres sujets (traumas crâniens, tumeurs cérébrales, ..). H. Duffau a également proposé son aide. La forme de présentation a été discutée. Il a paru important de profiter des qualités des TIC mais aussi de proposer un texte de base avec les éléments importants du sujet dont les étudiants sont friands. Une série de dossiers cliniques pour l'ENC a été placée sur le site par M. Baroncini. M. Kalamarides qui fait parti de la commission nationale des dossiers ENC s'est proposé d'alimenter notre base.

L'évaluation post colloque retrouve des opinions très favorables (72 à 100%) et encourage le Collège a renouvelé ce genre de réunion avec le même type d'organisation. Parmi les 33 personnes présentes nous retrouvions 16 PU-PH, 2 CCA, 4 DES, 3 PH, 1 informaticien et les accompagnants.

Le Colloque 2008 aura lieu en janvier et les thèmes principaux aborderont la définition et le choix des Recommandations de pratique clinique en neurochirurgie (M. Zerah, P.H. Roche) et l'évaluation des compétences professionnelles neurochirurgicales.

JJ. Moreau, Directeur du Collège aidé pour la rédaction de G. Brassier, B. Charlin et D. Girardot.

Société Française de Neurochirurgie Pédiatrique

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[/TOULOUSE, 31 mars 2007/]

Président : Patrick DHELLEMMES

Vice-président : Gabriel LENA

Secrétaire : Jean-Claude MARCHAL

Trésorier : Carmine MOTTOLESE

L'éloge funèbre de notre maître Claude LAPRAS par Carmine MOTTOLESE introduit cette AG. Elle est suivie d'une minute de silence.

1. La candidature d'Olivier KLEIN comme membre titulaire de la SFNCP sous le parrainage de Michel ZERAH et de Jean-Claude MARCHAL est adoptée à l'unanimité.

2. Aucune demande de bourse n'a été enregistrée cette année.

3. Michel ZERAH entre au Bureau de la Société en tant que «Secrétaire adjoint à la Pédagogie et aux Affaires extérieures». Adoption à l'unanimité.

4. Affaires financières :

Rapport des comptes annuels : la Société, en encaissant année après année les bénéfices des Congrès et ne dépensant pratiquement rien, est donc en bonne santé.

AProduits d'exploitationOpérations en capital4070 €
Bdivers1440 €
CChargesAchats, charges externes837 €
DAutres charges1200 €
EBénéficesA+B-C-D3473 €
FActif au 31/12/200626940 €

Il est décidé d'encourager la venue de jeunes neurochirurgiens qui désirent se former en Neurochirurgie pédiatrique. Leurs frais de séjour (et non le voyage) seront pris en charge par la Société sous réserve qu'ils présentent une communication orale qui soit acceptée par le Bureau de Lecture des communications. Un tarif d'inscription réduit au Congrès pour les « juniors » est également décidé, réduction à décider au coup par coup selon le lieu. Quant au défraiement des conférenciers non neurochirurgiens invités aux Tables Rondes, la querelle s'enlise à nouveau entre les partisans du bas de laine et ceux de l'investissement productif. Il en est donc des finances de la Société comme des kystes arachnoïdiens : ils enflent lentement mais sûrement, tout le monde est d'accord pour les dégonfler mais personne n'est d'accord sur la méthode.Une suggestion est faite d'offrir 1000 € pour chaque organisateur de Table ronde, pour faire venir tout conférencier extérieur à notre Société. En espérant que la combinaison du coffre n'aura pas été oubliée ou perdued'ici là : suite du feuilleton l'année prochaine avec les mêmes…

L'AG vote à l'unanimité et donne quitus au rapport moral et financier 2006.

5. Les différentes réunions à venir :

a. Cours de l'ESPN (Istanbul) : 22 au 27 avril 2007.

Participants : Mathieu VINCHON, Michel ZERAH, Christian SAINTE ROSE, Dominique RENIER. Suivi par une

Conférence de consensus sur le Craniopharyngiome : 28-29 avril 2007

b. Congrès 2007 de la SNCLF (Punta Cana : 10 au 13 juin 2007).

Une demi journée sera consacrée à la Neurochirurgie pédiatrique. Les communications sont à adresser à Gabriel LENA. Dead Line le 30 avril.

c. Congrès de l'ISPN (Liverpool 9-13 septembre 2007)

d. Journée nationale du Collège des Enseignants de Neurochirurgie (Issy les Moulineaux : 12 au 14 novembre 2007). Table Ronde des jeunes neurochirurgiens : Urgences en Neurochirurgie Pédiatrique.

e. Réunion d'Automne à Paris 2007 de la SNCLF : depuis 2006, la SFNCP organise une demi-journée constituée d'une Table Ronde et de communications libres. La Table Ronde est organisée par Patrick DHELLEMMES, elle est dévolue aux Tumeurs de l'Orbite de l'Enfant. Les communications libres sont à adresser au secrétariat de la SNCLF (Docteur Jean D'HAENS à Bruxelles).

f. Congrès de l'ESPN(Montreux 11 au 15 mai 2008). Président du Congrès : Bénédict RILLIET.

g. Journées de Neurochirurgie 2008(Tours 28 au 31 mai 2007). Les journées de Tours 2008 sont organisées sous l'égide de la SFNC. Le Congrès 2008 de la SFNCP fera partie de ces journées, avec une partie conjointe avec la SFNRC et une partie propre autonome. Les modalités de partage de ce Congrès ont fait l'objet d'une discussion qui n'a pas permis de conclure. Josette MAHEUT nous reprécisera les modalités pratiques de ce nouveau mode de fonctionnement. Une Table ronde sera consacrée aux traumatismes du rachis chez l'enfant (Gabriel LENA et Gérard BOLLINI). Une nouveauté avec l'organisation, lors de ce Congrès, d'une séances d'Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) qui aura pour thème : la dérivation ventriculaire externe. Le retour de cette séance d'EPP pourrait se faire à la RAP 2008. L'organisation en est confiée à Michel ZERAH et Carmine MOTTOLESE.

h. Le congrès de la SFNCP 2009 aura lieu en Corse, sous l'Impulsion d'Anne Claire RICCI.

6. SIOS

Une longue discussion s'engage autour des décrets n° 2007-364, 365 et de l'Arrêté du 19 mars 2007 paru au J.O. du 21 mars concernant les conditions techniques et d'implantation de la Neurochirurgie et plus particulièrement de la Neurochirurgie pédiatrique. On y constate :

- la disparition du seuil d'actes chirurgicaux de Neurochirurgie Pédiatrique (prévus à 200),

- la disparition du concept de services référents,

- la non publication de l'arrêté fixant les obligations de formation pour pouvoir exercer la Neurochirurgie Pédiatrique.

Par contre, l'obligation pour la réanimation neurochirurgicale pédiatrique, au nom de l'unité de lieu, de se trouver dans une réanimation pédiatrique est nouvelle et « inattendue »… Cela va mettre en difficulté quelques villes de province (Nancy, Clermont Ferrand, Rennes). A nouveau, une discussion s'engage qui, in fine, ne peut que souhaiter des compléments de clarification ultérieurs, ce qui laisse l'assemblée sur sa faim.

7. Une demande de « jumelage » avec la Société Mexicaine de Neurochirurgie Pédiatrique est formulée par le Docteur Fernando Chico Ponce de Leon (Mexico city). La Société Française se montre d'accord sur le principe tout en souhaitant avoir des détails quant aux développements futurs de ce rapprochement : cours, invitations respectives… ?

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée.

Jean-Claude MARCHAL

Secrétaire de la SFNCP


Club de Neuro-Oncologie

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[/12 02 2007/]

Cher(e)s ami(e)s

quelques nouvelles des activités du club

D'abord, à suivre, le CR de la réunion que nous avons eu lors de la SNCLF à Paris, rédigé par Luc. Il ressort que beaucoup d'entre nous souhaitent une réunion du club deux fois par an, une fois lors du congrès de la SFNC, en province, et l'autre lors de notre rencontre annuelle à Paris durant la SNCLF en décembre.

Concernant l'étude rétrospective sur GLIADEL (patients traités entre janvier 2005 et mars 2006 dans 25 centres, environ 150 patients), deux arcs ont commencéà contacter les centres pour faire sortir les dossiers qu'ils viendront consulter, l'objectif est de présenter les résultats de cette étude au congrès de l'ANOCEF à Toulouse en mai 2007 puis dans un congrès européen ou américain, puis de le publier dans une revue comme Neurosurgery. Merci de les accueillir et de les aider. Ils vous demanderont aussi deux lames HES ainsi que des blocs paraffinés (que nous retournerons) ou à défaut 8 lames blanches. En effet, Jean-Sebastien GUILLAMO de Caen a trouvé un financement de 4500€ pour étudier le statut MGMT de cette cohorte. C'est une valeur ajoutée bienvenue.

A noter que certains d'entre nous ont été sollicités à nouveau pour la rédaction de nouveaux SOR sur gliomes + cette fois ci les tumeurs cérébrales… sous l'égide de la FCRLCC sous la direction du Dr Frappaz. J'ai accepté au nom du club sous réserve que la direction soit pluridisciplinaire, associant un neurochirurgien (comme d'ailleurs un neurooncologue et un neuropathologiste). Nous aurons l'occasion d'en reparler à Nice.

Notre prochaine réunion sera donc à Nice durant le congrès de la SFNC. Michel Lonjon nous a réservé une salle le vendredi 9 mars de 12h45 à 14h, où nous sera servi le déjeuner. La cession de 14h étant le fonctionnel, ceux qui voudront pourront prolonger la réunion. Cet horaire a été retenu devant l'impossibilité de programmer une réunion le soir (le programme social étant bien chargé).

Nous avons deux nouvelles taches pour 2007, qu'il faudrait finaliser lors de notre réunion de mars :

- finaliser le CRO standardisé de neuro-oncologie. Vous trouverez en document attaché une proposition de Laurent Capelle.

- discuter de l'opportunité de rédiger un livret patient pour les patients traités par GLIADEL, un peu comme il se fait pour les pompe ou les valves, carnet qui serait sous l'égide de la SFNC et financé par Link. Vous trouverez en document attaché, le carnet distribué en Angleterre, sous l'égide de l'University Hospital Birmingham.

Compte Rendu

Club de Neuro-oncologie de la Société Française de Neurochirurgie

Réunion du 28 novembre 2006 (Paris, Hôpital Ste Anne)

Ordre du jour :
- informations diverses : CRO commun pour l'INCA, RCP et points EPP Philippe Menei{}
- Etude rétrospective sur GLIADEL Philippe Menei
- Méningiomes atypiques et anaplasiques Anne Durand, Jacques Guyotat
- Recensement national des Tumeurs Primitives du SNC : Une base de données sur 10 000 tumeurs. Luc Bauchet, travail collaboratif SFNC, ANOCEF, SFNP
- Glioblastomes 2004 : une cohorte de 1000 cas Luc Bauchet, travail collaboratif SFNC, ANOCEF, SFNP
- Gliomes de bas grade : projets national et Européen Hugues Duffau, Laurent Capelle et le REG
- Fonctionnement du Club de Neuro-Oncologie de la SFNC et place du club par rapport aux autres sociétés savantes et aux institutions.
- Etudes en cours et projets
- Divers.

Présents :

Bitar AhmadAhmad.bitar chez psl.ap-hop-paris.fr
Durand Anneanne.durand2 chez wanadoo.fr
Duffau Huguesh-duffau chez chu-montpellier.fr
Lubrano Vincentvincent.lubrano chez swiss-cottage.fr
Peruzzi Philippepperuzzi chez chu-reims.fr
Devaux Bertrandb.devaux chez ch-sainte-anne.fr
Guyotat Jacquesjacques.guyotat chez chu-lyon.fr
Cornu Philippephilippe.cornu chez psl.aphp.fr
Menei Philippephmenei chez chu-angers.fr
Boissonnet Hervéhboissonnet chez fo-rothschild.fr
Capelle Laurentlaurent.capelle chez psl.ap-hop-paris.fr
Khalfallah Mansourmkhalfallah001 chez chicb.com
Faillot Thierrythierry.faillot chez bjn.aphp.fr
Caillaud Philippepcaillaud002 chez chicb.com
Bauchet Lucl-bauchet chez chu-montpellier.fr
Kalamarides Michelmichel.kalamarides chez bjn.aphp.fr
Goutany Stephanegoutagny chez cephb.fr
Lapierre Françoisef.lapierre chez chu-poitiers.fr
Paquis Philippepaquis.p chez chu-nice.fr
Proust Françoisfrancois.proust chez chu-rouen.fr
Patru Cristinadr.patru chez yahoo.fr
Katranji Hassanhkatranji chez chu-besancon.fr
Rodriguez - Arribas Marie-Angema-rodriguez_arribas chez chu-montpellier.fr

Informations diverses : CRO commun pour l'INCA, RCP et points EPP

Philippe Menei, Angers (phmenei chez chu-angers.fr)

Le point important est que les RCP donnent des points en EPP++. Gardez donc vos fiches de présence.

Etude rétrospective sur GLIADEL

Philippe Menei, Angers (phmenei chez chu-angers.fr)

Etude Multicentrique, Randomisée, de la Qualité de Vie après Traitement d'Anévrisme Cérébral Rompu chez le Sujet Agé.

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Propositions Pour La Prise en Charge Des

Anévrismes Artériels Intracrâniens


Groupe de Travail : Club de Neurochirurgie Vasculaire

Neurochirurgiens :

- B. Bataille (Poitiers)
- Ph. David (Paris, Kremlin-Bicêtre)
- B. Irthum (Clermont Ferrand)
- J.P. Lejeune (Lille)
- M. Lonjon (Nice)
- D. Maitrot (Strasbourg)
- I. Pélissou-Guyotat (Lyon)
- G. Penchet (Bordeaux)
- F. Proust (Rouen)

Neuroradiologue :

- S. Bracard (Nancy)

Neuro –Anesthésiste -Réanimateur :

- B. Riegel (Lille)

Selon des chiffres fournis par S. Bracard (basés sur une enquête nationale de la SFNR menée récemment en France sur une année), environ 70% des anévrismes intracrâniens font l'objet d'un traitement endovasculaire. Chaque année, 3800 embolisations sont recensées, et 1600 malades sont opérés. Un total de 5400 anévrismes intracrâniens est traité chaque année dans notre pays.

2ANEVRISMES ROMPUS2

3A - La filière de soins de l'hémorragie méningée.3

1. En amont du centre de référence

* Accueil le plus souvent aux urgences des hôpitaux généraux
* Le diagnostic d'hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) est établi par l'examen scanographique cérébral sans injection de contraste
* Le transfert d'images est indispensable pour ne pas manquer les images difficiles :

_ o HSA de faible abondance
_ o HSA vue avec un délai de quelques jours

* Le diagnostic positif d' HSA nécessite le transfert dans un Centre de Référence (après accord téléphonique), où les 3 compétences sont disponibles, idéalement avec une unité de lieu :

* Réanimation neurochirurgicale
* Neuroradiologie interventionnelle
* Neurochirurgie

* L'équipe de garde du Centre de Référence peut, devant certaines situations dramatiques clairement documentées par l'examen clinique et le transfert d'images, ne pas accepter le transfert du patient quand elle juge que la situation est au-delà de toute ressource thérapeutique. Le groupe de réflexion recommande que ces décisions, rares mais toujours très difficiles, associent la compétence du neurochirurgien, du neuroradiologue interventionnel et du neuro-anesthésiste réanimateur seniors.

* Cette filière de soins est dédiée à l'hémorragie méningée et ne correspond pas à la compétence des Unités Neuro-Vasculaires. Ces Unités placées sous la responsabilité de nos collègues neurologues vasculaires prennent en charge la pathologie vasculaire cérébrale ischémique.

2. Admission dans le centre de référence

* Accueil et examen clinique par un neurochirurgien
* Hospitalisation en Neurochirurgie :

* Score de Glasgow > 10 : admission en Soins Intensifs recommandée, à défaut en hospitalisation conventionnelle
* Score de Glasgow < 10 : admission en Réanimation Neurochirurgicale

3B – Le diagnostic radiologique de l'anévrisme.3

Il doit être réalisé le jour de l'admission ou le lendemain au plus tard.

1. L'angiographie diagnostique

* Reste pour l'instant le « gold standard »
* Est disponible dans tous les centres
* La lecture des clichés par le tandem neuroradiologue interventionnel – neurochirurgien permet de faire le choix de la méthode thérapeutique, endovasculaire ou microchirurgicale
* Le geste thérapeutique est enchaîné selon les centres :
o Soit au cours de la même procédure si le traitement est endovasculaire
o Soit de façon différée (24h)

2. L'angioscanner

* S'étend progressivement mais n'est pas encore disponible dans tous les centres
* Est déjà dans certains centres l'examen diagnostique de première intention dans cette pathologie
* Doit être réalisé dans le centre de référence qui réalisera le traitement de l'anévrisme (techniques et incidences de travail)
* Nécessite un traitement d'images post-examen spécialisé de 30 à 45 minutes
* A une bonne sensibilité (97% si taille du sac supérieure à 2 mm)
* Est un peu moins performant pour les anévrismes de la carotide supra clinoïdienne en raison de la proximité du relief osseux de la base du crâne : l'artériographie peut rester nécessaire pour certaines localisations, notamment paraclinoïdiennes.

Le groupe de réflexion recommande de s'orienter vers l'angioscanner en première intention pour le diagnostic d'anévrisme intracrânien, si cet examen est disponible dans l'institution. L'analyse des clichés derrière la console de traitement par le tandem neuroradiologue interventionnel – neurochirurgien permet de prendre la décision appropriée à l'angioarchitecture :

* Traitement endovasculaire
* Traitement microchirurgical
* Ou angiographie 3D complémentaire pour les localisations difficiles.

Le groupe de réflexion pense cependant souhaitable que le « gold standard » que représente le bilan angiographique 4 axes (3D) trouve sa place dans les examens complémentaires au cours de la même hospitalisation, dans les dix jours qui suivent le traitement de l'anévrisme. Il permettra ainsi le contrôle post thérapeutique de l'anévrisme traité et la détection d'éventuels anévrismes associés.

3C – La décision thérapeutique.3

* Multidisciplinaire, associant neuro-réanimateur, neuroradiologue interventionnel, neurochirurgien

* Information du patient et de sa famille par les acteurs de la décision et du traitement.

3D – Le délai de traitement du sac.3

* Si possible dans les 24 à 48 heures qui suivent l'hémorragie sous arachnoïdienne, si la situation clinique le permet.

* Formes graves avec coma :
o Traitement chirurgical en urgence si hématome intracérébral expansif ou hydrocéphalie aigue.

o Si forme grave sans lésion expansive intra crânienne : décision multidisciplinaire entre les 3 acteurs au cas par cas en tenant compte de l'âge, des antécédents, de la gravité de la situation clinique et de l'anévrisme identifié.

* Formes vues avec retard diagnostic, plusieurs jours après l'hémorragie :
o Pas de vasospasme visible : délai de traitement habituel
o Vasospasme angiographique non symptomatique : délai de traitement habituel
o Vasospasme angiographique symptomatique :
+ Le traitement endovasculaire du spasme (angioplastie et vasodilatateurs) est indiqué et peut permettre dans la même procédure le traitement endovasculaire du sac, soit complet, soit « hémostatique » avec le projet d'un complément de traitement ultérieur au-delà de la période de vasospasme.
+ Le traitement microchirurgical est peu souhaitable dans cette situation.

3E – Le suivi immédiat après traitement du sac.3

* Hospitalisation en Neurochirurgie, en réanimation ou en soins intensifs selon la gravité de la situation
* Le rôle de nos collègues Neuro-Réanimateurs est capital, notamment pour l'optimisation de la circulation cérébrale et le traitement du vasospasme
* Suivi régulier et information de la famille par les acteurs du traitement (Neuro-Réanimateur, Neuroradiologue Interventionnel, Neurochirurgien)

3F – Les Soins de Suite.3

_ * Lorsque l'évolution clinique après traitement n'est pas compatible avec le retour au domicile et la reprise des activités antérieures, le groupe de réflexion recommande que les patients soient transférés vers une structure de soins de suite spécialisée dans la prise en charge et la réadaptation des patients cérébro-lésés.
* La fréquence des troubles neuropsychologiques et cognitifs au décours de cette affection (notamment pour les anévrismes de l'artère communicante antérieure) rend indispensable qu'une évaluation neuropsychologique spécifique puisse être réalisée.

3G – Le suivi à distance.3

_ * Le neurochirurgien revoit en consultation tous les patients victimes d'une hémorragie sous-arachnoïdienne, dans un délai de 1 à 3 mois, pour l'évaluation clinique et le dépistage des complications secondaires habituelles. Il prévoit le contrôle à distance des patients opérés.

* Le neuroradiologue interventionnel revoit en consultation tous les patients qui ont été traités par voie endovasculaire pour l'évaluation clinique. Il prévoit le suivi en imagerie régulier de l'anévrisme traité.

* Une nouvelle décision thérapeutique pour un reliquat anévrismal après chirurgie ou une recanalisation tardive après traitement endovasculaire requiert à nouveau une discussion multidisciplinaire neuroradiologue interventionnel – neurochirurgien.

2ANEVRISMES NON ROMPUS2

La découverte fortuite d'un anévrisme intracrânien asymptomatique ne crée pas une situation urgente mais nécessite une consultation spécialisée auprès des acteurs habituels du traitement des anévrismes artériels intracrâniens.

3A - La consultation initiale3

* Elle est assurée par un neurochirurgien ou un neuroradiologue interventionnel.

* Elle comporte une évaluation clinique neurologique, une évaluation des facteurs de risque vasculaires et du terrain.

* Elle fournit au patient une information claire, appuyée sur les données actuelles de la littérature (voir références bibliographiques en fin de document), en ce qui concerne :

* Les conséquences cliniques potentielles de la rupture anévrismale
* Le risque estimé de survenue d'une rupture anévrismale
*Les moyens thérapeutiques (traitement endovasculaire et traitement microchirurgical)
*Les risques vitaux et fonctionnels du traitement endovasculaire ou microchirurgical

* Il est recommandé de profiter de cette consultation pour contrôler les facteurs de risque associés :

* tabagisme, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète
* en cas de traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire associé, l'indication et le risque potentiel d'arrêt du traitement médical doivent être évalués.

* A l'issue de cette consultation :

* Le patient ne souhaite pas de traitement : une surveillance périodique par imagerie non invasive est souhaitable. Une évolutivité du volume ou de la forme du sac anévrismal représente si elle apparaît un argument fort pour proposer à nouveau un traitement.
* Le patient souhaite un délai de réflexion : nouvelle consultation ultérieure
* Le patient souhaite le traitement de l'anévrisme découvert fortuitement : poursuite de la prise en charge, voir paragraphe suivant.

3B - L'évaluation pré thérapeutique3

* Elle repose sur une imagerie précise qui doit être réalisée par l'équipe de neuroradiologie du Centre de Référence qui prendra le patient en charge.

* Elle peut comporter ou associer :

* Un angioscanner
* Une angiographie par résonance magnétique
* Une angiographie conventionnelle tridimensionnelle

3C - La décision thérapeutique3

o Elle est prise dans une réunion multidisciplinaire associant neurochirurgiens et neuroradiologues interventionnels.

o Elle répond à deux questions, en tenant compte des caractéristiques de l'anévrisme, de l'âge et du terrain :

_ * Faut-il proposer un traitement ?
_ * Si oui, traitement endovasculaire ou chirurgical ?

o Elle donne lieu à un compte-rendu écrit qui est joint au dossier du patient.

3D- La consultation d'information et de consentement3

o Elle est assurée par le thérapeute en charge du traitement, neuroradiologue interventionnel ou neurochirurgien.
o Elle informe le patient sur la décision prise en réunion multidisciplinaire
o Elle rappelle les risques potentiels du traitement choisi.

3E - L' hospitalisation3

o Elle a lieu en neurochirurgie en hospitalisation conventionnelle
o Après la procédure thérapeutique, il est recommandé que le réveil et la surveillance se déroulent en unité de Soins Intensifs de Neurochirurgie

3F - Le suivi à distance3

* La consultation de contrôle est assurée par le thérapeute qui a pris le patient en charge, dans un délai de 1 à 3 mois, pour l'évaluation clinique et le dépistage des complications secondaires.

* Un suivi en imagerie régulier de l'anévrisme traité est organisé avec les mêmes recommandations que les anévrismes rompus.

* Une nouvelle décision thérapeutique pour un reliquat anévrismal après chirurgie ou une recanalisation tardive après traitement endovasculaire requiert à nouveau une discussion multidisciplinaire neuroradiologue interventionnel – neurochirurgien.

2EVALUATION A DISTANCE DU TRAITEMENT DU SAC2

Le groupe de réflexion propose la conduite suivante :

* Traitement endovasculaire :

_ o Le contrôle immédiat est toujours réalisé en fin de procédure par angiographie.
_ o Les contrôles précoces (3 ou 6 mois, et 1 an) seront réalisés par ARM, dont l'optimisation récente des séquences, validées versus angiographie, permet d'obtenir des images très fiables.
_ o Les contrôles à distance sont souhaitables à 3 ans et 5 ans, au-delà si une évolution particulière est détectée. La survenue d'une recanalisation rend nécessaire une nouvelle discussion thérapeutique entre neuroradiologue interventionnel et neurochirurgien.

_ * Traitement microchirurgical :

_ o Contrôle précoce par angiographie 3D, au cours de la même hospitalisation que celle qui a permis le traitement de l'anévrisme. S'il existe un reliquat anévrismal, une nouvelle discussion entre neurochirurgien et neuroradiologue interventionnel est nécessaire.
_ o S'il n'y a pas de reliquat anévrismal sur le contrôle précoce, contrôle tardif à 5 ans, soit par angiographie, soit par angioscanner, encore que cette dernière technique reste pour l'instant gênée par les artéfacts liés aux clips, même en Titane.

2UTILISATION DES CLIPS CHIRURGICAUX2

* La législation impose de ne pas restériliser les dispositifs à usage unique
* La traçabilité des implants est devenue une obligation
* Il est très difficile de nettoyer les clips usagés avant restérilisation (crantage des mors notamment)
* Les commandes de clips des équipes montrent l'utilisation privilégiée de quelques modèles très fréquemment posés
_ * L'angiographie 3D permet maintenant aux centres qui en disposent d'évaluer la taille réelle du collet et de mieux prévoir la taille des mors du clip nécessaire
_ * Le prix d'un clip reste très raisonnable (124€ HT) en comparaison d'autres matériels comme par exemple le matériel d'embolisation.

Le groupe de réflexion recommande de s'orienter vers l'utilisation des clips à usage unique pour le traitement chirurgical des anévrismes intracrâniens. Cette recommandation s'appuie sur les réglementations de stérilisation, de traçabilité, et d'utilisation des dispositifs à usage unique. L'utilisation de clips « fantômes » restérilisés n'est pas souhaitable.

Il est toujours possible pour le neurochirurgien de débuter l'intervention avec un ou deux clips « pressentis »à la lecture de l'angiographie, NEUFS, sortis de leur blister en début d'intervention et disponibles immédiatement sur la table d'instruments. Tous les clips déballés pendant une intervention et non utilisés doivent être jetés.

L'équipe du bloc opératoire peut s'aider d'une planche illustrative des différents modèles de clips (mini ou standard), ou d'un présentoir, comme déjà proposé par certains fabricants.

L'utilisation de l'angiographie 3D ou de l'angioscanner 3D, réorientés dans l'axe de la voie d'abord qu'utilisera le chirurgien représente déjà un outil de planning chirurgical pour les opérateurs expérimentés, et un outil de formation de nos jeunes collègues.

REFERENCES

Barker FG 2nd, et Al : In-hospital mortality and morbidity after surgical treatment of unruptured intracranial aneurysms in the United States, 1996-2000 : the effect of hospital and surgeon volume.

Neurosurgery 2003 ;52(5):995-1007

Juvela S, et Al : Prehemorrhage risk factors for fatal intracranial aneurysm rupture.

Stroke 2003 ; 34(8) : 1852-7.

Kassel NF, et Al : The international cooperative study on the timing of aneurysm surgery

J Neurosurg 1990 ; 73 : 18-47

Roy D, et Al : Endovascular treatment of unruptured aneurysms.

Stroke 2001 ; 32 : 1998-2004

Soeda , et Al : Endovascular treatment of asymptomatic cerebral aneurysms : anatomic and technical factors related to ischemic events and coil stabilization.

Neurol Med Chir 2004 ; 44:456-66

Vindlacheruvu RR, et Al : Risk-benefit analysis of the treatment of unruptured intracranial aneurysms.

J Neurol Neurosurg Psychiatry. 2005 Feb ;76(2):234-9

Wiebers DO, et Al : Unruptured intracranial aneurysms : risk of rupture and risks of surgical intervention.

N Engl J Med 1998 ; 339 : 1725-33

Wiebers DO, et Al : Unruptured intracranial aneurysms : natural history, clinical outcome, and risks of surgical and endovascular treatment.

Lancet 2003 ; 362 : 103-10

Propositions pour la prise en charge des anévrismes artériels intracrâniens - Page 1 sur 11

Tours 2008

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[|Neurochirurgie 2008, Tours, 27 - 31 mai|]

[|www.neurochirurgie2008.fr|]

Chers Amis,

J'ai le plaisir d'organiser à Tours le congrès Neurochirurgie 2008 qui se déroulera du 28 au 31 mai au Centre de congrès Vinci.

Ce plaisir se double de l'honneur de pouvoir réunir pour la première fois l'ensemble des acteurs de notre discipline : Société Française de Neurochirurgie et ses composantes, Société de Neurochirurgie de Langue Française qui présentera l'un de ses rapports annuels, Neurochirurgiens libéraux.

Les infirmiers et infirmières de Neurochirurgie tiendront parallèlement leurs journées d'étude et se joindront à nous pour une journée scientifique commune.

Je me réjouis que l'ensemble de notre communauté puisse participer à cette manifestation qui mêlera un programme scientifique attractif et un programme social riche de tous les atouts de notre belle Touraine.

A bientôt à Tours.

Michel JAN
Président du Congrès


[/VINCI centre International de Congrès

26 boulevard Heurteloup / B.P. 4225
37042 TOURS CEDEX 1
Tél. : 00.33.(0)2.47.70.70.70
Fax. : 00.33.(0)2.47.66.42.43
secretariat chez neurochirurgie2008.com/]

Livret Patient 2008

Les présentations du Congrès Neurochirurgie 2008

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[|Neurochirurgie 2008, Tours, 27 - 31 mai|]


Mercredi 28 mai :

Société Francophone de Neurochirurgie du Rachis

Jeudi 29 mai :

Club français de Stéréotaxie et de Neurochirurgie Fonctionnelle et Club de Neurooncologie :

Vendredi 30 mai :

Présentation du Rapport 2008 - Les Traitements Chirurgicaux de l'Epilepsie

Samedi 31 mai :

Société Française de Neurochirurgie Pédiatrique :

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